Je suis rentrée cette nuit après un péniblement long voyage de plus de 24 heures d’affilées, sans dormir. J’ai déjà repris les cours ce matin avec, au programme pour les prochaines semaines, le système gastro-intestinal.
En rentrant dans le métro, tu-du-du, une panne ! Ah, ça manquait - bienvenue à la maison. J’ai donc eu le plaisir de pouvoir rentrer à pied par -15° sur les trottoirs verglacés. Oui parce que bon, apparemment j’ai surtout manqué du verglas pendant mon absence !
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Ouf, nous nous sommes donc rendus en 2005 sains et saufs malgré des difficultés de fin d’année telles qu’une vilaine et épuisante gastro pour moi et la perte crève-cœur d’un certain objet personnel de valeur pour Hoedic… À ce sujet, je vous préviens qu’il faudra patienter un certain temps avant de voir réapparaître des photos sur ce blog, malheureusement.
Je dois avouer que je suis bien contente que le 31 au soir soit passé, car cette (fausse) fête m’est toujours très pénible - jamais trop su pourquoi - et c’est avec soulagement que je me réveille le 1er matin avec une année complète devant moi dont je peux profiter avant que ça recommence…
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Sinon, dans les Alpes, nous avons croisé énormément de chiens, bien plus qu’à Montréal, et ça m’a rappelé une assez drôle de coïncidence qui existe entre Hoedic et moi. Nous avons tous deux lus un certain livre vers l’âge de 10-12 ans ; il s’agit de Mabrouk, chien d’une vie, par Jean-Pierre Hutin.
J’aimerais simplement savoir si c’est un vrai hasard ou si des tas de gens l’ont aussi lu. Et vous, l’avez-vous lu ?
En tout cas, ça nous donne bien envie d’avoir un chien un jour. Mais bon, c’est pas pour tout de suite, car c’est pas si simple que ça. Et puis surtout, on est loin d’avoir fini de nous battre pour savoir quelle sorte de chien nous prendrons ;)
Chose certaine, ces vacances, les premières qu’on prenait depuis longtemps (plus d’un an et demi), nous ont donné la sensation de véritable retrouvailles, en dehors du tourbillon de la vie courante. J’avais oublié ce que ça faisait, les vacances, les vraies. C’est vraiment étrange comme sensation, ça fait un bien fou !
Pour moi, cela représentait aussi le premier retour en France depuis l’avoir quittée en 2002, bac en poche. Comme tout retour, j’appréhendais un peu de voir comment ça allait se passait, ce que j’aurais distordu dans mes souvenirs (embelli ou empiré), etc. Finalement, je n’ai pas eu de coup de fouet en descendant de l’avion, ni après. Il y avait de rassurantes odeurs d’urine un peu partout à l’aéroport et ailleurs (donc j’en déduis que les Français ont fait perdurer cette bonne vieille habitude). Les gens étaient d’une incivilité énervante avec des queues bordéliques et injustes qui m’énervent toujours autant (en fait, peut-être plus qu’avant : j’avais perdu l’habitude). À part ça, les routes étaient bien agréables pour y rouler des heures, les paysages toujours aussi jolis et tout et tout.
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Ces vacances marquaient, accessoirement, l’exact milieu de mes études. Je suis à mi-parcours d’ici l’obtention de mon diplôme. Par contre, ce décompte n’inclut pas la résidence !
En prévision de l’externat, qui commence le 15 août, j’avais demandé à ma mère d’aller faire quelques magasins pour le Boxing Day, à la recherche d’un Palm. Le modèle que je reluquais, le T3, se détaillait 450-500 $ ces derniers mois. Ma maman a eu une chance folle en mettant la main sur un exemplaire à 287 $ (taxes incluses et avec une garantie prolongée donnée par le magasin, plus un étui). C’est rare que je fasse de si bonnes affaires !
Nous voilà donc drôlement équipés en matière de haute technologie (avec le iPod que j’ai eu pour Noël/mon anniversaire). Dommage qu’on ne puisse vous montrer le résultat pour le moment ;)