Une semaine sous le sceau du vendredi 13

par Dre Papillon

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Ya vraiment des fois où tout se ligue contre soi…

Tout a commencé lundi avec la parution de ma note pour le cours d’endocrino-gynéco. Un gros cours - 6 crédits. Exigeant, mais que je pensais avoir aimé et surtout, pour lequel je m’étais assez éreintée au travail. Et voilà qu’au final j’avais tout juste 60 %, tout en queue de classe, ça allait bien faire au moins un C au bulletin ça… Ce n’est pas ce que je vaux d’habitude, mais en même temps, on ne sait jamais, ça peut toujours arriver de se vautrer à un examen. Donc je croyais cette note. Et je me trouvais vraiment nulle. Rien que ça, après autant de travail ? Je ne devais vraiment pas valoir grand-chose, au fond… C’était assez dépitant.

Quelques 24h après, je reçois un magnifique e-mail rectificatif de la Faculté. Ils avaient “mal calculé” les points et j’en avais une quinzaine de plus au bulletin. Pffff. L’erreur a beau avoir été corrigée, le mal est fait, je continue de me sentir mal, et incompétente en plus. Et c’est souvent tenace, comme sensations. Ce ne sont pas des erreurs à faire !

Puis, jeudi est sorti mon horaire d’externat. Nous avions rempli nos choix par une interface informatique, dans laquelle nous pouvions spécifier les stages les plus importants pour nous, et si nous souhaitions prioriser notre période ou notre hôpital de préférence. J’ai eu beau inscrire que la pédiatrie était mon stage le plus important et que je voulais prioriser la période, ils me l’ont foutue APRÈS les demandes de résidence, en octobre 2006. Autant dire que 1) je ne pourrais pas tester la pédiatrie pour savoir si je veux faire ça dans la vie, et 2) je n’aurais pas pu me faire connaître et valoir auprès d’un milieu pédiatrique. Bref, leur horaire à la con est susceptible de me fermer des portes avant même de connaître mes goûts et mes capacités… Évidemment, je me suis plainte, et j’espère qu’ils vont corriger ça. Mais je suis toujours terrorisée, étant donné que le reste de mon horaire me convient parfaitement (tous les hôpitaux que je voulais, etc.), à l’idée qu’ils ne me saccagent tout ça maintenant…

Il faut dire, leur système informatique est vraiment d’une débilité affligeante. Il faudrait une fonction pour spécifier quels stages on veut absolument tester avant la date fatidique. Il me semble qu’il n’y a plus important critère que celui-là !

Finalement, aujourd’hui, je suis allée à une clinique du centre-ville que ma maman m’a dénichée : il leur restait une dose de vaccin contre la polio ! Sauf que j’aurais à payer 15 $ pour avoir ce foutu vaccin, pourtant gratuit au Québec normalement, et alors que j’ai déjà payé ma consult de voyage ailleurs (où ils sont toujours en pénurie jusqu’à mon départ). Comme dans tout rendez-vous médical au Québec (sauf avec notre super médecin de famille !), la secrétaire est bête (Au sens québécois du terme : désagréable.) comme ses pieds, il faut attendre un certain temps même si on avait pris RDV, etc. Finalement, je reçois ma piquouze, j’arrive pour payer et là, on me dit que ce n’est pas 15 mais 25 $. Ah pardon, en fait c’est 40 $ (dixit le formulaire) ! Je réplique - assez fort pour que toute la salle d’attente comprenne - que ça n’a pas d’allure et que je ne payerai pas 40 $ pour un vaccin gratuit, surtout pas quand on me dit au téléphone que c’est 15 $. On fait venir la directrice du centre, qui finit par m’accorder mes 15 $.

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Lucky words

Je me sentais bien mal en sortant de là. Je n’aime pas être désagréable, même quand c’est pour “gagner”. J’aime être douce, conciliante, aimable, polie… Mais ya vraiment des fois où la semaine s’est mal passée, la secrétaire a un air de chameau, et où nos principes reprennent le dessus sur la gentillesse…

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