Histoire de jeu vidéo presque porno

par Hoedic

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Petite histoire qui a fait beaucoup de bruit dernièrement : un jeu assez connu, Grand Theft Auto San Andreas, a fait parlé de lui dans les médias (américains) car il intégrait un mini jeu sexuel. Attention, car ce mini-jeu n’était pas ouvert à tous, il s’agit d’un mod, nommé Hot Coffee, nécessitant pour être activé d’aller chercher sur Internet un programme pour le débloquer.

Et là, ô frayeur dans la population, on agite les bras dans tous les sens et on court comme des poules sans tête : on achète à nos enfants innocents des jeux dans lesquelles il y a nichons et culs à gogo et où ils vont découvrir toutes les positions possible. Du coup une grand-mère porte plainte contre l’éditeur du jeu. C’est risible (ça me fait penser à un épisode de South Park d’ailleurs.)

D’abord parce que le jeu principal me semble aussi criticable que le mini-jeu qui provoque tant d’émoi. Le principe de GTA, dont San Andreas est le troisième opus, est de voler des voitures, tuer des flics et les gens qui passent, tout ça dans un objectif finalement que je n’ai toujours pas vraiment compris. Entre ça et un petit jeu de cul, je me demande bien lequel véhicule les plus mauvais cotés.

Par ailleurs, il est souvent fait omission dans les plaintes du fait qu’il fallait aller chercher sur internet un programme spécifique pour débloquer le mini-jeu. C’est pas comme si Internet était le royaume du porno et qu’il était plus facile de trouver des images de zoophilies qu’un petit executable pour accéder au café chaud en question.

Ceci fait partie de l’hypocrisie classique qui consiste à dire que si c’est caché, c’est mal, mais que mis au grand jour avec les avertissements nécessaires, alors c’est bon.

Récemment j’ai joué un peu à Need for Speed Underground 2. Jeu de voitures des plus classiques, il faut gagner des courses pour améliorer sa voiture (façon jeune actuel avec un gros pot d’échappement et un bequet arrière démeusuré). Avertissement des plus sobres au lancement du programme : “Dans la vie réelle, il est important de conduire de manière sécuritaire, respecter les limitations de vitesses blablabla”. L’instant d’après on roule à 250km/h à contre-sens en pleine ville et dans le traffic. C’est gentil. Bien entendu, certains glands n’ont pas attendu Need for Speed pour faire ça (du moins faire des courses en ville, de nuit).

Image

Mon Audi TT Need for Speed

Un peu de lecture sur ce sujet dans le Los Angeles Times d’un auteur qui critique la volonté d’Hillary Clinton de vouloir faire une grande étude sur l’impact des jeux vidéos sur les jeunes. Pourtant une telle étude, sans parti pris initial de démontrer que c’est négatif, serait utile. Par ailleurs les arguments avancés par ce contributeurs sont intéressants bien que je sois loin d’être en accord avec tous les aspects avancés.

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