The dark side of the Internet

par Hoedic

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Hier Laurent se plaignait à juste titre de se faire piller ses textes. Le principe est d’utiliser son fil RSS pour générer du traffic via les moteurs de recherche et générer des revenus en mettant des pubs AdSense et autres.

Ça fait partie des nombreuses forces obscures à l’oeuvre et cherchant à utiliser Internet à de basses fins. Pour ces forces obscures, Internet est un lieu à fort potentiel financier où tout est bon pour faire rentrer quelques cents. Autour de cette bannière de coté obscure se trouvent depuis toujours les spammeurs auquels s’ajoutent différentes catégories dont les exploiteurs de contenu.

Le grand malheur dans ceci est que ces parasites sont capables de pousser leur “hote” à la mort par leur avidité. Ainsi en va-t-il des trackback, technologie simple mais difficile à protéger que de plus en plus de personnes abandonnent du fait de la surcharge de spam et du travail supplémentaire occasionné. Bon nombre de bénévoles d’Internet, qu’il s’agisse de blogues ou d’initiatives créatives en tout genre, ont déjà suffisamment de mal à maintenir un effort constant pour ne pas devoir faire face à des pilleurs en plus.

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Molson time

Quel est le pouvoir de ces forces aisément qualifiables de destructices ? Présentent-elle un danger ?

S’il est difficile de construire quelque chose, comme par exemple atteindre une masse critique de trackback pour que ça devienne intéressant, c’est extrêmement facile à détruire.

De plus en plus de monde réalise la puissance d’Internet, amenant une capacité de travail collaboratif quasi-infinie ; c’est même possiblement en train de changer la donne dans nombre de sphères humaines. Pour continuer dans cette vision assez manichéenne, que peuvent les forces constructives face à celles du mal ? Qui, à long terme, va dominer l’autre ?

Personnellement je m’étonne de voir de projets comme Wikipedia, une encyclopédie créée par ses utilisateurs, demeurer relativement saufs. Relativement car des exploitations abusives arrivent comme des photos pornos apparaissant par magie ou l’utilisation de l’encyclopédie collaborative pour promouvoir des produits. D’ailleurs la rumeur voulant de que Wikipedia durcisse la politique de publication n’a étonné personne bien qu’allant à l’encontre jusqu’ici mise en avant.

Un spammeur un minimum ambitieux pourrait assez facilement remplacer une large partie des pages de Wikipedia par des pubs pour des sites pornos. Si le système wiki permet de faire un retour en arrière, il n’en reste pas moins que répéter de telles attaques pourrait rapidement mettre à mal le système. Et il en va de même avec de nombreuses autres initiatives collaboratives et souvent ouvertes (ouvertes au sens où n’importe qui, y compris des spammeurs, peut y participer).

L’avenir nous dira qui des jedis ou des sith vaincra. Chose certaine cependant : détruire est toujours plus facile que construire.

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