Mais y sont où les brésiliens ?

par Hoedic

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La couverture du Muuundial à Montréal continue !

La ville est vraiment pleine de vie et c’est la fête du drapeau. Pas seulement d’un vulgaire bout de tissu rouge ou d’un papier-Q, forcément bleu, à fleur de lys, mais aussi les drapeaux de toutes les communautés d’immigrants… qui suivent le foot :) Quoiqu’il en soit, c’est pas dans l’importe quelle ville que vous pourrez assister à 3 défilés de victoire alors que seuls deux matches se sont joués !

Samedi, femme et moi, à l’invitation d’amis de mon travail, avons pris la direction du bar Les Minots (Leur site à eux ne marchent pas… les restaurants et bars ont vraiment un problème avec Internet…), un bar dédié au dieu pastaga et qui par ailleurs retransmettait le match Brésil - France, une affiche choc.

Sur le chemin aller, nous avons profité de la joie des portugais dont l’équipe venait de vaincre l’équipe de la Terre des Angles (Question : pourquoi l’Angleterre a-t-elle quasiment toujours sa propre équipe alors qu’au niveau politique c’est toujours le Royaume-Uni qui s’exprime ?), par la peu des dents d’ailleurs.

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Portuguese victory !

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Portuguese victory !


Des brésiliens fort contents

Il faisait bon arriver en avance dans le bar puisqu’une heure avant le début de match, les places étaient inexistantes. Inutile de dire que l’ambiance était surchauffée et que les consommation au Ricard n’ont rien arranger. Il n’y a pas dire, les Français de Montréal sont très Français. Non seulement est-ce écrit au milieu de leur gueule, mais ils en ont toutes les manies, même après plusieurs années en sol québécois. C’est pas moi qui le dit mais une québécoise :)

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Victoire !

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foot6


Des Français, au moins aussi contents que les portugais

Inutile de dire que la foule massée s’est levée comme un seul homme au moment de l’unique but et que par la suite une longue crispation précéda le coup de sifflet final qui signalait la sortie en trombe de tous. Le point de rencontre tricolore était la rue Saint-Denis au coin de Rachel.

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Victoire !

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Victoire !


Saint-Denis, coin Rachel, en regardant vers le Nord puis vers le Sud

Après un début ressemblant au dernier match, la foule enfla rapidement, obligeant la police à fermer à la circulation une portion croissante de la rue. Voyant un attroupement plus au nord, ainsi que des drapeaux brésiliens, nous avons décidé d’aller voir d’un peu plus près. Une bateria brésilienne se préparait à arpenter Saint-Denis à la rencontre du principal attroupement Français. Nous avons donc décidé de suivre la machine à musique aux couleurs jaunes et vertes qui à chacun de ses arrêts attirait de plus en plus de monde.

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Victoire !

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On est les champions !

Arrivés près de Rachel la densité a atteint son sommet dans une orgie de drapeaux et de maillots bleus, blancs, rouges, jaunes et verts. Une rencontre sous le signe de la fête !


J’entends d’ici certains rabats-joies dire que c’est un jeu de beaufs en bedaine et que ces célébrations sont bien ridicules. Personnellement, si c’est pour fêter et prendre du plaisir dans une bonne ambiance, je ne dis jamais non ! Les supporters brésiliens ont bien montré le chemin en prenant le parti de la musique et de la fête malgré l’élimination, ils furent bon perdant.

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Fiesta even in the defeat

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Fiesta even in the defeat


Fiesta brésilienne

À l’opposé, certains français furent mauvais gagnant. Notamment l’abruti, les yeux révulsés avec tous les attributs du dément emporté par sa folie, sautillant dans tous les sens et n’hésitant pas à bêler à 2cm de la figure de supporters brésiliens, allant même jusqu’à bousculer une jeune femme avec un maillot brésilien qui ne l’entendait vraiment pas ainsi… navrant.

De même pour le troupeau d’abrutis dégoulinant de sueur et se trémoussant qui ont dégagé tout le monde (nous y compris) pour être au premier rang autour de la bateria et qui ensuite gigotèrent abondamment, donnant des coups de coudes à quiconque se rapprochait. C’est à ce moment que nous avons décidé de partir…

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