Vivre en deux roues motorisé humainement

par Hoedic

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Le vélo a vraiment le vent en poupe ces temps-ci. Autour de moi, autant à Montréal qu’à Paris, une part croissante de personnes utilisent leur vélo pour leurs déplacements quotidiens (moi le premier). Est-ce pour lutter contre les changements climatiques, est-ce pour préserver leur santé mentale en évitant le calvaire de la voiture et le désagrément souterrain du métro ? Possiblement un peu de tout ça.

Personnellement je ne vois que des avantages au vélo : plus “santé” (sauf pour les couilles peut-être), moins encombrant en ville qu’une voiture, plus rapide qu’à pied, moins polluant et plus agréable que tous les transports motorisés. Seul impodérable, le mauvais temps.

Mais ça ne va pas sans risque. Comme je l’ai relaté, j’ai pris deux bonnes gamelles récemment. François/Padawan vient également de vivre une expérience désagréable avec son carrosse flambant neuf.

Le fait est que la cohabitation entre voitures, vélo, et piétons et tout le reste (camion, bus, skates, rollers, tricycles, bébés suicidaires, etc) est surement vouée à être pénible. Sauf que dans l’affaire, ce sont les cyclistes (et les piétons) qui trinquent. De manière évidente, les villes ne sont pas du tout adaptées aux cyclistes. Mais même quand des aménagements sont réalisés, ce n’est jamais parfait. Ainsi en va-t-il de la piste cyclable sur le bord droit de la route que les voitures doivent couper quasiment sans visibilité pour tourner à droite.

Indépendamment des actes d’“incivilité” (quel joliii mot) et le non-respect des cyclistes pour la signalisation routière, on se demande bien comment il serait possible d’obtenir une cohabitation plus harmonieuse. Y aurait-il ici des personnes qui auraient suffisamment pratiqués les Pays-Bas, réputés imbattables dans ce domaine, pour donner un avis éclairer ?

Juste pour revenir sur le respect des signalisations : je ne les respecte pas et je n’ai pas l’intention de le faire ! Ce n’est pas fait pour deux sous pour les cyclistes et donc je considère que ça ne s’adresse pas à moi. Faire un grand détour pour cause de sans unique, jamais de la vie. M’arrêter à une intersection en montée alors que personne n’arrive, pas plus. Je n’ai pas l’intention de me mettre en danger (ni qui que ce soit d’autre), mais chaque détour ou arrêt/départ est autrement plus long et fatigant en vélo qu’en voiture, donc je m’en passe.

Et comme la Police de Montréal a reçu pour mandat de sanctionner les cyclistes “rebelles” (ainsi que les piétons pratiquant le jaywalking… et ils le font), je sais que je m’expose à une prune… encore faudrait-ils qu’ils m’attrapent !

Ah oui, et même si je prends du plaisir à me déplacer en vélo, j’aimerais que les automobilistes me témoignent un peu de respect pour ce qu’ils ne veulent/peuvent pas faire à savoir participer à l’amélioration du milieu de vie urbain et limiter les émissions de gaz divers et variés dans l’air que nous respirons quotidiennement (en plus de supporter l’haleine suffocante des voitures climatisées, les klaxons qui, même s’il ne me sont pas adressés, ont le don de me faire sursauter et les abrutis qui accélèrent comme des mûles aux feux pour montrer que je gêne, que la route ne m’appartient pas et que j’ai une tout petite bite de cycliste qui n’a pas une grosse ‘ture.)

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