Bic et bic et collégramme

par Hoedic, Dre Papillon

Lecture: ~4 minutes

En pleine nature, même dans une auberge, les distractions sont rares le soir venus et les amants fatigués par leur journée sombrent vite dans le sommeil. Couchés tôt, levés tôt -un bonheur comparé à nos réveils de travailleurs, tardifs et ô combien poussifs- nous sommes sur la route à 8 heure. Toujours vers le nord sur une distance qui semble pouvoir être sans fin, nous faisons escale au Parc National du Bic.

Nous faisons l’ouverture du centre d’interprétation désert pour nous renseigner sur l’attraction principale du parc : les phoques. Ces mammifères marins ont la fâcheuse (mais heureuse pour nous) tendance d’aller se vautrer au soleil sur des roches découvrant à marée basse. Il faut donc attendre la prochaine marée basse pour avoir les phoques et l’“interprétation” en début d’après-midi.

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Parc du bic

En attendant, nous entreprenons les nombreux sentiers de randonnées du cap-à-l’orignal (bien qu’aucun orignal ne soit répertorié dans le secteur) et autour de la baie du Ha! Ha! (et d’autres criques, mais celle Ha! Ha!, on ne pouvait pas manquer de la signaler). Les paysages sont… québécois. Des résineux, quelques feuilles et le Saint-Laurent en arrière plan. Le temps est dégagé mais un voile nuageux de haute altitude complique la tâche pour les photos. Nous découvrons de magnifiques fleurs qui nous suivront pour le reste du séjour, les épilobes, rebaptisées par nos soins Polyglop, par que Glop, c’est cool et donc polyglop c’est multiplement cool !

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Un bouquet d'épilobe


Les fameuses épilobes

Finalement, nous faisons demi-tour au milieu de l’ascension du Pic Champlain pour ne pas manquer le spectacle son et lumière des phoques dansant le ballet. En réalité, nous arrivons bien trop tôt, la marée est loin de l’étale et aucun caillon n’est à l’horizon alors qu’un garde du parc, longue vue à l’appui, explique que ça va arriver… dans quelques heures. La marée ne sied définitivement pas à notre rythme de citadins ! Nous optons donc pour une sieste sur la plage. Au réveil, 2 ou 3 spécimens de phoques communs ont pris place sur des moignons de roche, au loin. Visiblement il sera difficile d’en avoir de plus proches, c’est un peu la déception. À l’aide du zoom 432mm (en 35mm) du Panasonic, il est possible d’obtenir un point de vue légèrement supérieur à l’oeil nu, mais rien de transcendant.

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Un phoque / a seal


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Un phoque / A seal


Des phoques, qui finalement n’ont rien à envier aux vaches…

Finalement, nous reprenons la route un peu déçus du spectacle phoquesque mais satisfaits des balades plus tôt dans la journée. Direction Métis pour passer la nuit.

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Phare de métis


Le phare de Métis-sur-mer

Dodo le soir : Auberge Métis sur mer. Accueil plutôt désagréable à cet endroit qui allie le gîte, l’auberge et le motel. Quand nous demandons où manger, la réceptionniste mentionne qu’elle ne sait pas (ne peut pas le dire)… hormis le restaurant, plutôt coûteux, de l’auberge. En revanche, la chambre est avenante et la salle de bain, là encore partagée avec une seule autre chambre, est vaste et propre.

Le lendemain matin, nous aurons la surprise de découvrir que le (petit-)déjeuner n’était pas inclus dans le prix pourtant déjà plus élevé que nos autres gîtes. Par ailleurs la serveuse essaya, sans succès, de nous facturer nos jus d’orange, 2$ pièces. Ils nous avaient décidément à la bonne !

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Cacouna > Métis-sur-mer

Repas du midi : Sandwich et noix

Repas du soir : Ne souhaitant pas laisser encore plus d’argent à cette auberge, nous prenons la route en quête d’autres restaurants. La réceptionniste n’avait finalement pas totalement tort, l’offre est assez limitée. De piétons/cyclistes à Montréal, nous devenons de véritables automobilistes acharnés, poussant jusqu’à la charmante ville de Sainte-Flavie, 23 kilomètres plus loin (une honte quand on y pense, juste pour faire chier l’auberge), pour finalement s’arrêter à la Rose des Vents, un resto-route où nous commandons chacun un club sandwich accompagné de frites. Nous en profitons pour contempler le Grand rassemblement de Marcel Gagnon, des statues en… béton disposées tout au long de la route et même sur les rochers bordant le fleuve. Assez joli pourtant !

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