De vert et de vent

par Hoedic, Dre Papillon

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Nous quittons l’auberge Métis-sur-mer non sans satisfaction, mais sous un temps menaçant et même légèrement pluvieux. Les deux activités prévues de la journées, en plus de la route pour se rendre au Parc National de la Gaspésie à une heure raisonnable, sont les Jardins de Métis et les éoliennes de Cap-chat. Beaucoup à faire a priori, mais fidèles à notre habitude de vacances, nous sommes sur le pied de guerre et faisons l’ouverture des Jardins.

Des jardins valant bien le jardin botanique de Montréal, peut-être en plus intime, en pleine Gaspésie, région froide et aride s’il en est, dans un coin pas particulièrement reconnu pour le tourisme, le concept peut sembler étonnant. Pourtant, ça marche, et plutôt bien. Alors que nous entrons, nous croisons principalement des jardiniers -les bus de vieux ne sont pas encore arrivés, c’est dire que nous sommes tôt.

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Les jardins de Métis, Grand-Métis, Gaspésie

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Les jardins de Métis, Grand-Métis, Gaspésie


Les jardins de Métis

18 jardins variés, tous plus beaux les uns que les autres, joliment arrangés à l’anglaise, bien remplis, agencés de façon artistique et pas trop “scientifique”. De nombreuses espèces, pour beaucoup que nous n’avions jamais vues ailleurs auparavant. Sans oublier le festival international des jardins avec ses arrangements modernes et originaux, surprenants et inspirants. De quoi s’en mettre plein la vue… et l’appareil-photos. À 10 heures et quelques, l’affaire est bouclée, nous reprenons la voiture.

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Les jardins de Métis, Grand-Métis, Gaspésie

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Les jardins de Métis, Grand-Métis, Gaspésie

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Les jardins de Métis, Grand-Métis, Gaspésie


Les jardins de Métis

Le temps ne s’arrange guère, ce qui n’est pas très encourageant pour notre première nuit sous tente. Nous poursuivons tout de même, passons un premier champ d’éoliennes et puis atteignons finalement Cap-Chat, et son champ d’éoliennes visitable. 10$/personne. Nous hésitons entre curiosité, radinerie et manque de temps. Par ailleurs des amis passés par là peu avant avaient déconseillés la visite guidée. Après de longues tergiversations, nous décidons de prendre la visite.

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Éoliennes / Wind mills @ Cap-chat / Québec, Canada

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Éoliennes / Wind mills @ Cap-chat / Québec, Canada


Le champ d’éolienne de Cap-Chat

Effectivement, notre guide est irritante. Au début son accent et sa perspective nous font sourire. Après deux bonnes heures (ça devait durer une seule heure), nous désertons les rangs. Ses références aux emplois créés, aux ingiiiinieurs qui contrôlent les éoliennes avec des mooooodems et autres fixations récurrentes eurent raison de notre curiosité à apprendre, non sans avoir tout de même élargi notre connaissance sur le sujet. L’aspect le plus impressionnant était surement la grande éolienne verticale, qui malheureusement ne fonctionne plus. Ce prototype de 110 mètres de haut visait à créer un système pouvant utiliser le vent quelle que soit sa direction, sans avoir à être prélablement orienté. Elle est désormais à l’arrêt à cause d’Hydro-Québec qui ne veut pas acheter l’électricité trop chère et d’un probable problème mécanique au niveau du roulement au pied de l’édifice (et donc central).

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Éoliennes / Wind mills @ Cap-chat / Québec, Canada

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Éoliennes / Wind mills @ Cap-chat / Québec, Canada


Le champ d’éolienne de Cap-Chat

Difficile de ne pas penser à Contact (Si vous n’avez pas vu ou pas apprécié ce film, passez votre chemin !), notre film culte, en voyant ceci. D’abord, le champ d’éoliennes à proprement parler fait penser au VLA, ce radio-téléscope au Nouveau-Mexique constitué de 27 antennes se dirigeant dans un grand ballet vers la même source stellaire. Ensuite, l’éolienne verticale fait immanquablement penser à la machine à vortex du film, 3 anneaux concentriques tournant… sauf que là, il n’y en a qu’un !

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L'éolienne verticale / Vertical wind-mill @ Cap-chat, Québec, Canada

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L'éolienne verticale / Vertical wind-mill @ Cap-chat, Québec, Canada


L’éolienne verticale (à l’arrêt)

La visite terminée, direction Sainte-Anne-des-Monts (Que nous placions tous deux n’importe où au Québec sauf en Gaspésie). Dernière ville avant d’enfoncer dans les terres dangereuses du Parc de la Gaspésie, nous profitons d’un IGA pour faire le plein de provisions, rien ne sera de trop pour combler notre manque de préparation pour le camping !

Finalement à 16h nous sommes à pied d’oeuvre au camping du Mont-Albert. Montage de tente sous une averse, le temps est frisquet, voire franchement froid, Dre Papillon sent qu’elle va franchement apprécier l’expérience. Stéphane, en bon homme des cavernes démarre un feu dans le foyer, malgré l’opposition des éléments naturel (la pluie en l’occurrence). Ouf, les éléments sont en partie domptés !

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Métis-sur-met > Ste-Anne-des-Monts - 130km

Repas du midi : rien ne vaut un bon Subway, à Saint-Anne-des-Monts. (Pfff en fait on n’en peut plus du goût de Subway ;))

Repas du soir : Des hotdogs cuits au feu mais sans moutarde ni Ketchup. Les hotdogs étaient un achat de dernière minute au IGA, seuls les saucisses et les pains nous sont venus à l’esprit.

Dodo : Sous la tente, pour la première fois. Dre Papillon a trouvé le temps frais, le sol rude et le bruit de la pluie agaçant, quant à Stéphane il a retrouvé ses instincts Cro-Magnon de Yellowstone, tout en trouvant que les emplacements de tentes en gravier n’étaient clairement pas ce qui se faisait de plus confortable au monde.

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