Le 14 septembre, Jean-Philippe nous rappelle dans son blog ce qu’il pense de la médecine occidentale :
“Il demeure que je n’aime toujours pas la médecine occidentale et sa culture de la maladie : on s’occupe d’éliminer les maladies chez les malades plutôt que de s’assurer que les gens soient en santé. Pilules, pilules…”
Ça me rappelle jusqu’à la métaphore exacte à laquelle il a fait appel devant moi autrefois. Il disait que la médecine occidentale, c’est comme d’avoir des briques qui nous tombent sur la tête ; au lieu de chercher à arrêter la source de la chute des briques, on se met un casque sur la tête.
Je trouve tout ceci bien beau et bien vrai. Seulement, pour prévenir et préserver efficacement la santé, voici le plan de bataille : éliminer la pauvreté, les inégalités et l’injustice, le stress, les mauvais gènes, l’environnement pollué, les substances dangereuses, les virus et les bactéries, les accidents, les criminels, sans oublier de réformer toutes les mauvaises habitudes des gens… Ce n’est pas une mince affaire.
Je vous jure que les médecins essaient ; s’ils ont choisi cette profession, c’est bien pour tenter de réduire la somme de misère qui pèse sur ce monde et l’accable. Mais la tâche est ardue, et beaucoup se suicident ou sombrent dans la dépression bien avant d’y arriver…