Autonomie et paternalisme

par Dre Papillon

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Je n’avais pas terminé de répondre au message de Neige sur la médecine hier soir, alors je m’y mets aujourd’hui.

Concernant le conseil prénatal, qu’il faudrait plus justement nommer conseil génétique (car il n’a pas lieu chez n’importe quelle femme enceinte, mais seulement chez les couples avec un historique de maladie héréditaire), ça me semble tout à fait normal d’avancer des faits réels et prouvés, par exemple sous forme de statistiques. C’est une façon de respecter la sacro-sainte autonomie de la personne, si chère à notre culture (et une partie de ce respect incombe justement au médecin), en favorisant le parcours intellectuel vers une décision et un consentement libres et éclairés (devoir d’informer, sans ingérence aucune). Ce sont les codes de déontologie qui régissent la profession qui l’exigent. La médecine nord-américaine n’est plus paternaliste (elle l’est demeurée davantage en France), et on considère que la personne doit être informée et décider librement de tout, par et pour elle-même.

La vie privée, l’autonomie, l’individualité… Ces valeurs de notre société ne sont pas à mettre sur le dos des médecins ; ils ne font que se soumettre aux règles en découlant bien logiquement.

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