Lancée en 1989 par la navette Atlantis la sonde spatiale Galileo vient de terminer sa course en entrant en collision avec l’astre qu’elle a examiné pendant tant d’années.
Triste fin puisqu’elle ne pourra pas, à l’image des autres Pioneer et Voyager, continuer à errer pour toujours dans l’espace intersidéral. Et c’est ce qu’a trouvé cette sonde qui a causé sa propre perte ! En détectant la présence plus que probable d’océans liquides salins notamment sur le satellite Europe, Galileo s’est condamnée à ne pas pouvoir finir ses jours paisiblement.
Cette découverte ouvre en effet la voie à des explorations futures (dans très longtemps) sur la possibilité de vie extra-terrestre ainsi, éventuellement, que des études pour faire un parallèle lointain avec la Terre d’il y a quelque 4 milliards d’années. Mais pour faire de telles études, il n’est pas question de voir ce satellite, un peu plus petit que la planète Mercure, contaminé par le plutonium servant de source d’énergie à la sonde. Cette dernière fut donc précipitée dans l’océan tourbillonnant d’hydrogène, de méthane, d’hélium et d’ammoniac qu’est la plus grosse planète du système solaire.
Galileo est aussi l’objet de conception humaine à être passé le plus proche d’un astéroïde et fut témoin de la rencontre explosive entre Jupiter et la comète Shoemaker-Levy9. Bref, c’est un petit explorateur qui a fait découvrir bien des choses et qui a pointé tous les regards vers quelques satellites joviens désormais très convoités. En espérant qu’ils pourront être explorés un jour !