J’ai déjà partagé mes impressions sur l’été que j’ai passé à faire des expériences sur des rats. Je refuse bien entendu de remettre ça dans un an.
Alors aujourd’hui, je suis allée rencontrer Dre. R., la femme de mon prof de nutrition, qui travaille dans le labo d’un grand hôpital. Elle a un accent français (oui, encore, soupir).
Chose certaine, le projet qu’elle me propose est bien séduisant. Il s’appréhende aisément (athérosclérose), m’intéresse a priori (c’est une maladie qui touche plein de gens), comporte diverses techniques de biologie moléculaire (adieu le guillotinage de rats et les bassinettes pleines de sang) et inclut des aspects immunologiques (j’adore).
Elle a été très honnête avec moi, m’a même conseillé d’aller “voir ailleurs” si mes “ambitions” sont plus grandes que ce qu’elle peut m’offrir (ils ne sont pas vraiment à la plus fine pointe du progrès et de la technologie).
Elle m’a présentée à tout le monde dans le labo et l’ambiance avait l’air très chaleureuse et accueillante ; rien à voir avec le milieu où j’ai évolué cet été… Elle m’a même d’emblée suggéré de prendre plus de vacances que prévu par le système de subventions, pour que ce soit “plus humain” !
Ce qui m’amène à conclure que mon impression sur la recherche était peut-être surtout une impression sur un Centre en particulier, que ce n’est pas généralisable et qu’il existe certainement mieux ailleurs !