Je viens d’oser mettre le nez dehors en cette journée pour le moins pluvieuse. Les épisodes de pluie sans fin et récurrents ont généralement le don de me miner le moral. Mais ce premier petit déluge automnal m’a fait le plus grand bien. D’abord ça endort les allergies. Ensuite, un certain déchaînement des éléments n’est pas pour me déplaire à cette période de l’année, et me ravit au contraire. Le vent, la pluie, la fraîcheur me font du bien après un été torride (comprendre humide). Ça repose les sens, les yeux éblouis par le soleil, la peau brûlée, et ça donne envie de se coller à son amoureux et de ressortir ses pulls confortables… Jusqu’ici, ça me va !
Lors de ma petite promenade (un aller-retour inutile d’ailleurs), le long de mon petit chemin sur la montagne, je me suis bien gorgée des odeurs de terre mouillée (qu’enfant, j’attribuais à une “odeur de vers de terre” ; il appert qu’il s’agit tout simplement d’ozone) et de feuilles chiffonées au sol, aux teintes jaune, rouille et marron. Les rouge et orange flamboyants du festival des couleurs ne sont pas forcément encore légion, mais ça viendra…