La douceur

par Dre Papillon

Lecture: ~1 minute

Mais revenons à la douceur. Ce qu’elle a de féminin, ou qui paraît tel, c’est un courage sans violence, une force sans dureté, un amour sans colère. C’est ce qu’on entend si bien chez Schubert, c’est ce qu’on lit si bien chez Etty Hillesum. La douceur est d’abord une paix, réelle ou souhaitée : c’est le contraire de la guerre, de la cruauté, de la brutalité, de l’agressivité, de la violence… Paix intérieure, et la seule qui soit une vertu. Souvent trouée d’angoisse et de souffrance, parfois illuminée de joie et de gratitude, mais toujours dépourvue de haine, de dureté, d’insensibilité…

André Comte-Sponville (Petit traité des grandes vertus)

Carnets de voyage: immigration et exceptionnalisme américain

Un séjour à Washington DC et les pensées qui en découle La suite

Gunnm vs Alita

Publié le 31 mars 2019

Quarante cycles solaires

Publié le 18 mai 2018