Aller à la piscine, c’est bien, mais en fait je pense que je préfère encore danser (et je ne parle pas des boîtes de nuit).
Seulement, la mode en Amérique du Nord est actuellement à la salsa, au flamenco, au* tango, au *merengue, au baladi et autres danses chaudes. Et dans un genre différent, moins hispanique, il reste le hip-hop. Il suffit de voir les choix offerts par les écoles de danse (autres que classique) pour s’en convaincre.
Aimer danser, c’est aimer danser sur une musique, c’est aimer la musique en soi, c’est se laisser guider par elle, être transporté littéralement. C’est être rendu dans un état de transe. Et bien des musiques présentent la faculté de me faire cet effet - je suis même incapable d’écouter les paroles d’une chanson en même temps que sa musique, tellement les notes prennent toute la place. Une véritable dichotomie.
Or, bien que je puisse à l’occasion apprécier les styles que je viens d’évoquer (comme la bande sonore du film Frida), ils me déplaisent généralement, ou en tout cas ne me donnent nullement envie de bouger et de me laisser aller.
La danse que j’apprécie est plutôt qualifiée de jazz, moderne ou contemporaine. Le fait est que dans mon quartier, seul le CEPSUM a un prix abordable et se situe à une distance raisonnable. Et ce centre de sport n’offre qu’une vaste palette de danses exotiques et folkloriques me laissant bien froide. Alors je vais nager à la piscine, à défaut…
Je ne parle même pas de la danse rock, que j’ai tellement eu plaisir à apprendre en France. Purement nord-américaine pourtant (Jerry Lee Lewis…). Et totalement inexistante ici. Je me rappelle la première fois où j’en ai entendu parler : c’était par une copine du lycée La Légion d’honneur, fréquentant les bals et rallys parisiens. J’étais impressionnée à l’évocation de cette haute et secrète société… Mais en fait il s’agit d’une danse toute simple et agréable, que finalement bien des Français(es) connaissent et pratiquent dans les fêtes.
J’aimerais bien retrouver ça ici, ça me manque.