Chronique restaurant

par Hoedic

Lecture: ~2 minutes

La fin du stage approche… ce qui m’a valu un petit resto avec mon boss et quelques autres personnes avec qui j’ai bossé. C’était à moi de choisir le restaurant et ayant une connaissance finalement assez limitée pour ce qui est de Montréal, j’ai pris le conseil d’une amie en proposant Le Milos, un restaurant grec.

Je m’attendais à un restaurant grec « typique », moyenne gamme comme on en voit tant temps. Faux ! C’était plutôt le genre de restaurant trendy, en général que j’évite.

Au menu : Poisson du jour. Soit, “Monsieur le serveur, quel est le poisson du jour ?

  • Dou ludeman
  • ? ? ?…. Vous pouvez répeter s’il vous plait ?
  • Ouuie, c’aiiie dou lu-de-man
  • ? ? ? Bon, heu, très bien nous allons réfléchir.”

Finalement c’était du loup-de-mer mais de toute évidence tout le monde ne parle pas super bien français dans ce resto :)

J’étais bien content car ça faisait longtemps que je n’avais pas mangé du bar/loup-de-mer, ça se trouve pas très facilement et ça coûte les yeux de la tête en général. Le poisson était vraiment très bon, je n’en dirais pas autant de l’accompagnement (des brocolis à la vapeur), mais le poisson était vraiment très bon. Pas de quoi se taper le cul parterre non plus, surtout pour ce qui est de l’entrée et du dessert.

Surtout, j’ai été déçu de ne pas trouver de la moussaka… parce qu’une bonne moussaka ça vaut vraiment le détour.

Toujours est-il que je dis à table que c’est dommage qu’il n’y ait pas de moussaka.
Une quoi ? me demande une personne à table
Et une autre de répondre un pâté-chinois grec ! ! !

Je ne veux pas porter atteinte aux traditions culinaires québécoises, mais il me semble qu’une moussaka ce n’est pas du même niveau qu’un pâté-chinois ! En tous cas, moi, ça m’a valu un bon fou rire parce que je ne m’attendais pas à ça.

Ceci dit, ça m’a permis de connaître l’origine supposée de la dénomination “pâté-chinois”. Paraît-il que c’est ce que mangeaient les chinois engagés pour les construire le chemin de fer canadien il y a bien longtemps. On en apprend tous les jours !

Enfin pour revenir au Milos, c’était certes très bon, mais quand on est capable de dégoter un bon poissonnier, on doit pouvoir faire la même chose. Un bon repas, mais pas de quoi s’étendre sur des rails non plus.

Carnets de voyage: immigration et exceptionnalisme américain

Un séjour à Washington DC et les pensées qui en découle La suite

Gunnm vs Alita

Publié le 31 mars 2019

Quarante cycles solaires

Publié le 18 mai 2018