Décompensation

par Dre Papillon

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Eh oui, premier vrai week-end à moi depuis la rentrée, sans APP à faire (ce qui est invariablement sans fin).

Alors on se venge comme on peut… Deux films vus au ciné en deux jours, et là on va aller respirer les couleurs sur la montagne au milieu de la ville.

Le premier film, Lost in Translation, m’a bien plu sur le coup, les personnages sont sympas et l’histoire est agréable. Ça repose et ça change du quotidien. Le Japon est toujours un endroit aussi fascinant. Bien qu’ici, on ait une décevante impression de rester à la surface des choses, au niveau des stéréotypes et des clichés. En fin de compte, on sort de la salle mis en appétit et sur notre faim, mais non rassasié. Il ne s’est pas passé grand-chose, on n’a pas assez remué en profondeur. Un peu dommage.

Le second, Père et fils, est un film français se déroulant principalement au Québec. Il fallait donc bien sûr aller le voir ! Surtout avec un monument du cinéma français tel que Philippe Noiret (dont j’ai manqué récemment la récitation des Contemplations) et le rigolo et tout frisé Charles Berling (que l’on vient juste de voir au théâtre dans Hamlet). C’était une bonne comédie dans la tradition française de la chose (il faut aimer quoi). Personnellement, j’adore, alors je me suis bien “bidonnée”. Pourtant, je ne suis pas certaine que la vision du Québec qui s’y trouve véhiculée soit très juste et avantageuse (un fou, un violent, une rabouteuse, un gros profiteur, un pharmacien juif - quelle belle brochette représentative)… Enfin, on est là pour apprécier l’humour. Et il faut vraiment voir Noiret sur grand écran - une telle expressivité communicative est remarquable !

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