Serait-ce une société malade et névrosée qui crée ce nouveau besoin d’euthanasie ? Consommation, individualisme, solitude, dévalorisation de la vie humaine et désir de contrôle démesuré auraient-ils un effet pervers sur les malades, qui se sentiraient devenir des fardeaux ? Il me semble que l’application de règles strictes permettrait d’éviter les dérives et de se limiter à un contexte toujours individuel et exceptionnel : une euthanasie réalisée par un médecin, en accord avec une équipe plus large, sur un patient l’ayant demandé selon un consentement reconnu comme libre et éclairé, suite à une maladie incurable et en présence de souffrances insupportables, toutes les tentatives de soulagement n’ayant porté fruit.
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En attendant ce jour, j’espère que la mère de Vincent ne sera pas punie pour son geste… Le gouvernement français prétend qu’il ne faut pas légisférer sur une question aussi individuelle ; en fait, il y a déjà une loi sur le sujet, et c’en est une qui condame.