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Je reviens d’une conférence d’Hubert Reeves - vous savez, cet astrophysicien barbu et bourru, réputé pour ses livres de vulgarisation scientifique sans pareils ?
Je ne dirais pas qu’il m’a appris beaucoup de choses nouvelles ce soir (c’est Hoëdic qui m’informait récemment du fait qu’une conférence doit généralement être donnée à un public considéré comme de niveau “secondaire 2” - déjà là, c’était un peu plus poussé). Mais rien de ce qu’il a dit n’était inutile ou superflu. Il est bon de se faire raconter encore la petite histoire fantastique de notre monde (remplie de nébuleuses lointaines, d’étoiles scintillantes et d’atomes tourbillonnants), et sa moins belle facette, i.e. ce que nous faisons aujourd’hui de notre petite planète bleue, dans toute sa diversité, avec notre intelligence destructrice.
Bon, à vrai dire, j’ai vendredi un gros examen de pathologie qui m’attend, rempli de nécrose, d’apoptose, de thrombose, d’embolie, d’infarctus, d’oedème, d’inflammation, d’immunologie, de cytokines… Je ne vais pas m’embrouiller avec le big bang en plus, mais je vais essayer d’y revenir dans quelques jours !