Comme certains montréalais le savent peut-être, le réseau d’aqueduc de la Ville de Montréal est réputé perdre entre 40 et 50% de l’eau qu’il est supposé véhiculer jusqu’aux petits citoyens qui paient leurs impôts.
La moitié en pertes, on a peine à le croire ! Pourtant, il n’est pas utile d’aller bien loin pour le constater avec une simple paire d’yeux.
Ça fait par exemple un mois (au minimum), que cette fuite… fuit. On ne s’en rend pas forcément très bien compte sur ce cliché, mais ça pisse vraiment beaucoup. Ça pisse tellement que ça a fait des cavités de part et d’autres du trottoir et qu’il a fallu mettre des plots oranges pour éviter que des passants tombent dedans et… s’y noient.
Imaginez quand, dans un mois, la température extérieure ne dépassera que rarement 0°C et que ça va sûrement geler en surface, mais pas en-dessous, ça ne sera pas beau à voir, à mon avis.
Bon, allez, pour vous convaincre que ce n’est pas un accident, voici ce que j’ai vu cet été.
Cette fois-ci, ce fut réparer en deux jour car la route risquait d’en prendre un sacré coup, mais bon, est-ce bien raisonnable ?!
Bon, ceci va se traduire par une lettre de ma part au service de la voirie de la Ville de Montréal, mais je me demande si cette fuite, étant sur un territoire privé, est du domaine de la municipalité (ce qui est expliquerait l’absence de réparation…)