Récemment, par je ne sais plus quel moyen, j’étais tombé sur un site, je ne sais plus lequel, dont l’auteur semblait réellement exécrer la notion même de weblog. Le phénomène semblait tellement lui taper sur les nerfs qu’il avait même fait une classification des types de bloggueurs en fonctions des différentes tares et psychoses dont ils peuvent souffrir : exhibitionnisme, monsieur je sais tout, j’en passe et des meilleurs (d’ailleurs, le personnage devait tout de même s’intéresser un minimum aux carnets web pour passer autant de temps à rédiger un long article).
Pourtant, au fur et à mesure que je découvre de nouveaux carnets et que je me familiarise avec les auteurs d’autres, je sens quelque chose de nouveau, de bon. Ces sites personnels, ces carnets de bord, fournissent une vision différente d’un pays, sur un sujet quelconque ou simplement sur la vie.
Ce constat m’a sauté aux yeux à l’occassion de la journée mondiale contre le Sida. Que dire d’autre si ce n’est que je n’ai jamais eu à faire face personnellement au sida. Aussi horrible que puisse sembler cette maladie, se l’imaginer est encore loin de la vérité à la lecture de témoignages poignants de vérité.
Mon entourage, notamment en France, est habituellement très straight-hetero (faut dire que quand on fait une école d’ingé catho…), puis un jour, je me suis rendu compte que les 3/4 des auteurs de ma liste de blog sont gays. Non seulement ils sont gays, mais ils en parlent et certains militent pour leurs droits. Et là encore la différence est de taille entre se dire “oui, ça semblerait logique d’accorder aux homos des droits (notamment de mariage) équivalents aux hétéros” ou de dire “ah bah oui, c’est pas bien les homophobes” et lire régulièrement des témoignages sur le sujet.
Et il en va de même pour tout : les blogs permettent d’avoir une vision de l’intérieur, un avis vrai, ça revient à se faire ouvrir les yeux en grand et ça, c’est infiniment appréciable !