Hier, on a été des vrais d’jeunz, on est allé au cinéma, et tard en plus (parce que la livraison des courses a eu 4 heures de retard…), et nous sommes allé voir Le Dernier Samouraï avec Toooom.
J’ai bien accroché au film mais durant les 2h24 du film, je me disait que quelque chose me choquait, un peu.
À la réflexion, je pense que j’ai de plus en plus de mal avec le caractère type surhomme. Je ne parle pas du super-guerrier avec ses vrais super-pouvoirs à la Superman, non non, je parle du personnage humain, normal, mais teeeeeelllllement fort. Tellement fort qu’à chaque coup, il se relève, qu’il reçoive 200.000 coups, il se relèvera 200.000 fois (rôle typique de Bruce Willis, par exemple)
Bien entendu, pour ne pas déroger à la règle du genre, l’arrivée de Tom, le capitaine Nathan Algren, dans le village de samouraï, est ponctuée par une scène de combat du genre où, recevant des coups de baton dans la gueule, il se relève toujours et gagne ainsi l’estime de tous pour son courage et son sens de l’honneur. Commence alors l’apprentissage des techniques de combats japonaises dans lesquelles, à force de persévérance, il va rapidement exceller voire surpasser ceux qui pratiquent ces arts depuis leur naissance.
Le scénario nous sert un capitaine américain ayant, sous les ordres de son supérieur, massacré femmes et enfants indiens. Dégouté par son pays qui ne s’en tient pas à ses principes commet des massacres lors d’expéditions punitives et se vend pour quelques dollats, il rejoint les rangs des derniers samouraïs. Ces derniers sont persécutés, à l’image des indiens, par l’empereur qui, quelques années après le début de l’ère Meiji, souhaite faire de son pays une puissance industrielle, allant ainsi à l’inverse du respect de la tradition défendu par les samouraïs.
Est-ce la vision d’un américain lui-même regardant avec interrogation son propre pays ? Est-ce au contraire un hymne au courage des américains qui, en toute circonstance font preuve de courage et respectent leur valeur ? Je ne sais pas trop mais il n’en reste pas moins que le film m’a tout de même laissé un goût teinté de patriotisme américain consciencieusement appliqué au Japon de la fin du XIXème, mais peut-être ai-je l’esprit mal tourné.
Mais bon, ça reste un film détente qui se regarde assez bien.