C’est vraiment une catastrophe. Nan sérieusement.
Depuis hier nous avons une voiture, en location (une Ford Taurus familiale, un gros cul comme pas permis), pour aller faire un tour au Mont-Saint-Anne avant le départ de Maman.
Nous en avons profité pour faire quelques petits tours dans Montréal en plus d’aller dîner à Repentigny dans la banlieue montréalaise. Étant le chauffeur attitré, j’ai donc pu constater, les mains sur le volant, ce que j’entends depuis que je suis ici : Montréal est une catastrophe pour la conduite.
Déjà, les montréalais conduisent comme des ânes : certains se trainent, d’autres accélèrent comme des mules, les distances de sécurité, connais pas et ça déboîte à la va comme je te pousse. Mais s’il n’y avait que ça, ce serait moins pire que Paris, mais non, car les rues s’y mettent aussi.
D’abord, y a les nids de poule, qui sont plus des nids d’orignal (élan du Canada), qui nécessitent de jouer au slalom pour ne pas y laisser essieux, moyeux et pneus. Toutefois, le plaisir ne serait pas total sans la signalisation la plus bancale que j’ai jamais vu.
J’ai entendu un jour une québécoise dire qu’il fallait un doctorat en sciences routières pour se garer à Montréal, c’est vrai. Par endroits il faut une vignette, d’autre on a le droit de se garer sauf les lundi et jeudi de 9h à 10h du 1er mars au 1er décembre (sisi, je vous jure, c’est comme ça dans ma rue).
Les feux (lumières) tricolores clignottent parfois, sont barrés d’autres fois. Voulez tourner à gauche ? Oui, c’est possible mais seulement hors lundi à vendredi de 7 à 22h. Cependant à la rue suivante, c’est seulement de 7 à 10h et de 15 à 18h. À chaque fois c’est écrit, en assez petit, sur le panneau, ce qui est très aisé à comprendre (même pour moi malgré une assez bonne vue).
L’empilement de panneaux de signalisation, parfois contradictoires, est également une spécialité locale. Bref, mal de tête garanti pour quiconque ne connaît pas, je vous aurais prévenu !