Cette rentrée n’est même pas difficile. Deux semaines de vacances, c’est tellement court qu’en fait, je ne me suis ni déshabituée de la fac ni habituée aux vacances. Donc, pas de retour en classe poussif ou à reculons ; juste une reprise de la routine.
J’attaque l’hématologie et autres trucs sérieux, maintenant, ça ne rigole pas. Il paraît que cette session est ardue et éprouvante (23 crédits obligatoires), alors je vais essayer de ménager ma monture… C’est un marathon d’endurance, pas de vitesse, la médecine.
Nul besoin de vous raconter les deux dernières semaines écoulées, puisque Hoedic s’en est très bien chargé et que j’étais avec lui.
L’un des objectifs que je m’étais fixés pour ces jours à moi était de rattraper mon retard relatif cumulé en matière de films à visionner. Je me suis bien vengée, et c’est maintenant chose faite. En vrac : Balzac et la petite tailleuse chinoise, 8 femmes, Des fleurs pour Harrison, Pirates des Caraïbes, Parle avec elle, Être et avoir, L’Odyssée, et le spectacle de Gad Elmaleh, La vie normale. Bon, tout cela ne vole pas forcément bien haut et est plutôt hétéroclite. Pas de chef-d’oeuvre dans le tas, je dirais, mais du bon divertissement et de l’évasion, oui.
(Après avoir vu les petites classes et leur instit’ filmés en Auvergne, je ne verrai d’ailleurs plus jamais la France comme avant !)
Je crains d’avoir quelque peu cassé les oreilles de belle-maman, avec tout ça. Mais bon, c’était mes vacances à moi aussi, alors hein ;)
Je dois avouer être encore assez fatiguée. Je me sens bien (et très amoureuse), mais pas vraiment pour écrire. Je ne me sens pas émerveillée, passionnée, enthousiaste, motivée, etc. Seulement fatiguée.
Les vacances ont été fortes en émotion, comme si, quand on a l’esprit trop occupé, en temps normal, on ne pense pas assez et on passe à côté des tempêtes.
Alors je vais reprendre tout doucement, en cherchant mes repères et mes limites.
En attendant, demain, c’est moi la reine du jour !