Tristan et Yseult

par Hoedic

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Hier soir, c’était théatre et nous nous sommes donc rendu au TNM pour assister à une représentation de Tristan et Yseult.

Déjà je craignais un peu pour l’histoire, ayant déjà lu en cours de français, il y a fort longtemps, une des versions, ce qui m’avait mortellement ennuyé ; le seul bénéfice que j’en avait tiré était la découverte du mot philtre ainsi, peut-être, je ne suis pas certain, que la découverte du principe de la ceinture de chasteté.

Ma crainte n’a fait que croître quand, feuilletant le fascicule présentant la pièce, j’ai lu que la mise en scène se voulait moderne.

Et mes craintes se trouvèrent fondées lors du levé de rideau sur personnage enigmatique, une espèce de déesse, recouverte en de rares endroits par du tissu blanc transparent chiffonné laissant allégrement ressortir ses seins et arborant un string supportant un élément de forme phallique, lui aussi recouvert de tissu chiffonné. On retrouvait aussi deux autres personnages féminins, d’une symbolique sexuelle ambigue, mais montrant volontier leurs fesses, dépassant de strings minimalistes, aux premiers rangs de l’assistance.

Les personnages de Tristan et Marc sont eux vêtus de cuirs surement empruntés aux derniers épisodes de Mad Max mais découvrant assez largement leurs torses musclés.

À plusieurs reprises, j’en suis même venu à me demander dans quelle mesure la sélection des personnage avec été conditionnée par le physique des interprêtes, limitant peut-être la qualité de ces derniers.

Enfin, pour ne pas seulement y aller de la forme, l’histoire transparaissait mal, de nombreux éléments étaient mis en jeu sans avoir d’impact réel par la suite et l’amour sans borne des amants, après avoir bu le fameux philtre d’amour, ne m’a ému outre mesure.

Bref, inutile de vous faire un dessin, on n’a pas exactement aimé !

Dans mon cas, la forme a surement eu un effet assez négatif, n’étant pas forcément adepte du modernisme, surtout pour une piéce aussi ancienne. Toutefois, j’avais vu en 1999 Mary Stuart dont la mise en scène se voulait également moderno-contemporaine et j’avais vraiment apprécié, donc l’apparence ne fut pas le seul frein à mon plaisir.

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