*Il y avait tellement cru,
Il avait tout misé ;
Il s’était engagé passionnément, entièrement ;
À la manière des tornades et des orages d’été,
Il voulait, foudroyant, ravinant,
changer le cours du temps…
Il avait tout quitté
Il avait confiance.
Mais à force,
avait-il trop singé le vent ?
La tempête s’était déchaînée,
brisant les appuis, dispersant les amis ;
Ce soir-là, il se trouvait seul et meurtri.
Longtemps il a erré,
Et quand il est arrivé,
Après tant d'absence, d'oubli, de jours, d'années
Son couvert était mis, la table était préparée
Et elle,
visage rayonnant, à peine étonnée
Elle était là.
Témoin d’un amour qui, pas un instant,
n’avait cessé d’être réalité.*
Un texte magnifique, reçu d’Hoedic (mais dont il n’est pas l’auteur) il y a de cela plusieurs années, me rappelant vivement la teneur de l’attente…