Samedi marquait ma première participation à un congrès. J’ai évidemment opté par une présentation par affiche et non purement orale, loi du moindre effort obligeant.
Bon, il faut dire ce qui est, ce congrès ne représentait rien pour moi, j’y ai participé parce qu’il est obligatoire avec la subvention que j’ai reçue l’été dernier et que j’aimerais bien ravoir l’été prochain. Alors mon affiche constituait un copier-coller de mon rapport, lui-même très nul et rempli de résultats non significatifs.
Le plus surprenant a été de constater l’engouement que mon projet de recherche, excessivement fondamental, fort peu clinique et très loin de l’être humain (puisqu’il s’agissait d’une comparaison entre deux souches de rats différentes), a provoqué dans la petite audience de la journée. Et ce, malgré la nullité de mon travail, de mes résultats et de ma présentation (non préparée).
La conclusion que j’en tire est que si l’on veut faire dans le “prestige” en impressionnant les gens, il faut faire ce que j’ai fait l’été dernier. Ça comprend de trembler pendant les manipulations, de ressentir beaucoup de stress et de pression, de paniquer des fois, etc.
Si on veut passer un été sympa, on fait comme certains de mes amis : de la recherche en biologie moléculaire, avec des pipettes, des solutions, des enzymes, des récepteurs… C’est pas très palpitant, encore moins impressionnant, ça n’en impose à personne, c’est répétitif, mais ça a l’air relaxant. J’espère que ça me déplaira moins (et que j’obtiendrai la subvention).