Lectures récentes

par Dre Papillon

Lecture: ~2 minutes

Mes lectures récentes sont principalement sud-américaines. “Chronique d’une mort annoncée” (Gabriel Garcia Marquez) (avant Noël), suivie de “l’Alchimiste” (Paulo Coelho) et maintenant, “Cent ans de solitude” (Marquez aussi). Avec une petite pause québécoise : le tome 3 des filles de Caleb (Arlette Cousture).

J’ai été agréablement surprise par “l’Alchimiste”. Je pensais lire une histoire ésotérique irritante. Je le faisais surtout pour enfin savoir de quoi il s’agissait lorsqu’on parle de ce fameux livre ou de son non moins fameux auteur. Maintenant, je sais. Et en plus, j’ai bien aimé. Je ne suis pas certaine d’avoir adhéré “de la bonne manière” à la philosphie qui y est insufflée, mais j’en ai tiré quelque chose, à tout le moins, délaissant ce qui me convenait moins sans m’en formaliser outre mesure.

On met souvent ce livre sur un pied d’égalité avec d’autres, comme “Jonathan Livingston Seagull” (Richard Bach), “Le petit prince” (Antoine de St-Exupéry) ou “Le Prophète” (Khalil Gibran)… Ça n’a rien à voir. “Le petit prince”, c’est beau, simple et poétique… Le goéland, c’est une sorte de grande métaphore plutôt plaisante. Le Prophète, je n’ai pas réussi à le finir. Difficilement accessible pour le néophyte non religieux, en fait.

Quant aux filles de Caleb, j’ai été un peu déçue par le manque de finesse d’écriture au début. Comme si l’auteur, vraiment, n’avait pas su comment débuter et, se trouvant mal à l’aise avec son introduction, n’avait pas su bien l’écrire. En tout cas, on lui pardonne tout, à Arlette Cousture, parce que la vie avec la sclérose en plaques, ça ne doit pas être rose tous les jours…

Je tire de ce roman quelques réflexions assez terre-à-terre sur l’amour, entre autres, parce que je reconnais un peu mon histoire dans celle des personnages. L’importance de la communication. Celle de connaître la personne avec qui on veut s’engager avant et non après coup. De nos jours, ça paraît hautement simple et évident, mais ça ne fait pas bien longtemps que c’est réellement possible, socialement parlant. L’importance du couple, de sa solidité, de sa complicité, contre vents et marées ; de ne jamais se laisser happer par l’incontrôlable des circonstances…

Carnets de voyage: immigration et exceptionnalisme américain

Un séjour à Washington DC et les pensées qui en découle La suite

Gunnm vs Alita

Publié le 31 mars 2019

Quarante cycles solaires

Publié le 18 mai 2018