Évidemment, je viens de parler de mon projet d’aller en Afrique, et je n’ai pas 300 autres projets aussi imposants dans ma besace…
Alors à l’instar de Taian Akita, qui préconise de signer votre carte de don d’organes, j’ajouterais qu’il est important d’aller jusqu’à en parler avec vos proches. En effet, la carte de don d’organe n’a pas valeur légale (au Québec en tout cas) et on va toujours s’en remettre à vos proches pour connaître vos volontés réelles (et les leurs), le cas échéant. Je rappelle que le don d’organes ne se pose qu’en cas de mort cérébrale, une condition irréversible (à ne pas confondre avec le coma ni avec l’état neurovégétatif), et pas dans n’importe quel type de décès. Mais on ne sait jamais ce qui peut arriver, ni quand…
Aussi, voyez si vous ne pouvez pas donner du sang régulièrement. Et même, pourquoi pas, vous inscrire sur le registre de donneurs de moelle osseuse. C’est un acte très simple, peu contraignant, tout au plus un peu douloureux et sans danger pour votre santé : les aiguilles sont stériles et tous les éléments prélevés se renouvellent très rapidement. Le don de moelle se fait sous anesthésie locale.
(Personnellement, je ne peux pas donner de sang, voyez-vous, j’ai vécu plus de 3 mois en France après 1980… Vive la paranoïa. Dire que malgré tout, les Français se donnent du sang entre eux, quelle société d’arriérés !)
Ce sont des actions concrètes, à votre portée, dans votre milieu, qui pourraient contribuer à sauver directement la vie d’autres personnes. N’attendez pas que vous-mêmes ou vos proches soient gravement malades pour en être convaincus, agissez dès maintenant !