De retour de mon cours (Le même que celui cité dans le message précédent ) à vélo, je remonte Cote Sainte-Catherine, de nuit, à fond les manettes.
Les passants sont rares, je peux donc emprunter le troittoir régulièrement, ce qui m’évite la route alors que je n’ai pas de lumière de signalisation sur moi, me transformant en potentiel accidenté de la route.
Peu après Laurier, je vois à quelques encablures devant moi deux silouhettes, je saute sur le bitume pour les éviter, les croise rapidement et là, un éclair, deux visages connus, une odeur de fumée de pipe dans le sillon, pas de doute possible ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, je suis tombé par hasard sur un maudit marin français de passage à Montréal en compagnie d’un lagomorphe connu mondialement pour ses bonnes recettes de cuisine.
Mine de rien, c’est tout petit Montréal ! (On ne peut même plus circuler en paix ! se sont-ils surement dit ;)