Dernière ligne droite

par Dre Papillon

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Ça commence à sentir drôlement la fin, des lustres après tout le monde (même les cégépiens). Mercredi en après-midi, c’est mon dernier examen, portant sur le système locomoteur (fractures, tendinites, arthrite, tout ça - ce n’est pas léger). Ensuite, la première année de médecine devrait être chose du passé pour moi !

Je vais alors bénéficier de 4 jours d’affilés de vacances sans aucun soucis scolaire sur la conscience. Fantastique ! Quoique j’y pense, j’ai des articles à lire pour me préparer au projet de recherche que je vais mener cet été, en fait…

Je ne sais pas trop encore ce que je vais faire, sûrement simplement en profiter pour décompresser et dormir, aller au ciné avec mon frère (Shrek 2 ou Harry Potter ?), graver le contenu de mon disque dur pour fin d’archives et de passage à mon futur iBook (achat prévu d’ici 1 mois), répondre à mes e-mails, gérer les dossiers de l’IFMSA, etc.

Parlant de cinéma, on s’est bien défoulés, avec Hoedic, dernièrement. Je voulais glisser un mot sur certains films qu’on a loués en particulier. D’abord Big Fish, que j’ai trouvé assez surprenant mais très beau. C’est un univers quasi-onirique, qui n’a pas manqué de me rappeler mon propre mode de pensée d’enfant. Pour vous l’illustrer, quoi de mieux que vous raconter le prototype de mes rêves d’il y a quelques années. C’est typiquement une histoire où je suis mal prise, avec un méchant ours qui me poursuit. Et moi, seulement en discutant avec lui, j’arrive à désamorcer la situation, à la transformer, et à faire en sorte que ce soit à mon tour de lui courir après. Eh oui, rien de moins, et ça marche ! Ou encore, cet autre rêve où il allait y avoir une “guerre” (je parle d’enfants) avec les Amérindiens. Et là encore, la seule force de mes mots avait réussi à attendrir et tuer les velléités dans l’oeuf. Si la réalité pouvait être ainsi !

L’autre film était Billy Elliot. Film surprenant là aussi, puisque je m’attendais à une comédie (à cause du titre), ou à un film simpliste où s’affrontent bons et méchants. Finalement, ce ne fut ni l’un ni l’autre. Cela relevait plutôt du drame, avec des personnages relativement fins, humains, pas dichotomiques du tout, qui évoluent au lieu de persister dans leurs erreurs. Après ça, le film ne pouvait que m’enchanter, moi qui suis toujours fascinée par l’univers de la danse aussi. Sans oublier de considérer la difficulté d’aller à l’encontre des discriminations sexistes solidement implantées, particulièrement chez les parents. Un beau film sur le courage d’être soi et l’ouverture.

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