Redécouverte de Montréal

par Hoedic

Lecture: ~3 minutes

Mercredi dernier fut une journée assez remplie, avec de nombreux déplacement, dans le coin de Saint-Laurent et Mont-Royal ainsi que dans le quartier Villeray Saint-Michel.

Le temps étant clément, j’ai pu faire tous mes déplacements à vélo et profitant que j’étais large en temps entre mes différents rendez-vous, je me suis permis de faire des détours pour profiter de la ville qui est surement à son plus beau actuellement.

J’en ai donc profité pour longer l’avenue Laurier pour ensuite remonter la rue Fabre. Pas forcément connue, cette rue n’en est pas moins une de mes préférées de Montréal. Les arbres matures donnent en cette période de l’année une sensation de calme et de sérénité au point qu’on ne se croirait pas en pleine ville. Assez proche de Papineau où les bus sont assez fréquents, pas si loin que ça de la ligne de métro Orange, je me dis que ce serait un coin sympa pour s’établir. De plus, les habitations semblent de qualité et spacieuses. Cependant, pour avoir vu un 5&1/2 à 1000$, ça a l’air assez cher comme coin ! (là encore si on pouvait avoir la supercie au lieu de se limiter au nombre de pièce, ça aiderait…)

Image

La rue Fabre

La grande déception que j’ai toujours quand je me promène à Montréal, c’est que quelque soit la beauté d’un quartier, ça se fini toujours assez rapidement par un no man’s land. Quelques intersections au nord de Laurier, cette belle rue Fabre d’arrête net sur une sorte de désert qui est du à une voie ferrée (possiblement désaffectée). Une balafre dans le paysage montréalais qui non seulement est laide mais pose également des problèmes de circulation puisque seules les grosses artères passent. Bien que n’étant qu’un moyen de transport marginal en Amérique du Nord, le rail n’en défigure pas moins Montréal, créant en de nombreux endroits des obstacles infranchissables et créant généralement autour des zones pas très attirantes.

Image

Une des très nombreuses fresques muraless

Au retour, je suis passé par un bout de la rue Drolet que je n’avais jamais vu. J’ai pu découvrir un projet immobilier moderne qui pour une fois me plaisait bien. L’aspect un peu dommage c’est que sur deux intersections de rues, les bâtiments étaient en tous points les mêmes, reproduisant le même motif architectural une bonne cinquantaine de fois. Quand on est habitué à l’hétérogénéité de Montréal, ça fait un peu plate. Toutefois, au lieu d’être d’horrible cubes en brique comme c’est trop souvent le cas, les habitations avec le design assez typique du Plateau ; de plus ça semblait de bonne facture. Les arbres, bien qu’assez jeune donnait un caratère très agréable à cette zone (et ont rendu toutes mes photos sans intérêt puisque cachant les façades :p) et la présence d’une garderie amenait un vrai sentiment de vie.

Image

La Pastaga et un petit parc

Arrivant presque une heure en avance pour mon cours du soir, je me suis trouvé un petit bar sur Saint-Laurent pour attendre et lire un peu. Le temps chaud m’a incité à prendre un pastis. Visiblement, les Québécois, ou en tous cas ma serveuse, ne sont pas très habitués à cet apéritif dont elle a rempli mon verre à moitié et me laissant un pichet d’eau d’un demi-litre ( et alors qu’il était 18h et que je n’avais pas mangé de la journée). Heureusement qu’il n’y avait pas grand chemin jusqù’à mon cours car Saint-Laurent, normalement droite, me semblait d’un coup très sinueuse !

Carnets de voyage: immigration et exceptionnalisme américain

Un séjour à Washington DC et les pensées qui en découle La suite

Gunnm vs Alita

Publié le 31 mars 2019

Quarante cycles solaires

Publié le 18 mai 2018