Bon, aujourd’hui c’était la fête nationale canadienne, poussés donc par un élan citoyen sans limite dans le but d’aller démontrer notre canadianité hors paire, bravant les intempêries, les violents oranges et les gouttes d’eau grosses comme un poing, nous sommes allé nous promener.
Nous avons commencé par le Festival de Jazz de Montréal qui fête ses 25 ans et dont on a rien à cirer en fait, si ce n’est que c’est animé. Parce que le jazz, nous, on y connait rien, mais rien de rien, affolant. Puis on est pas intéressés à connaître.
Ensuite, direction le Vieux Port pour voir ce que donnaient les activités de la Fête Nationale de la feuille d’érable rouge (à ne pas confondre avec la Fête Nationale de la feuille de lys blanche sur fond bleu). Rien d’intéressant sinon les animaux. Oui parce que nous, on est des bons citadins, alors quand on va voir des animaux, c’est qu’ils sont venus à la ville.
Nous avons donc eu l’occasion, comme tous les petits enfants qui nous entouraient, de voir les meumeu, les biquettes, les coincoin et des tonnes d’autres animaux qu’on bouffe le reste du temps. Y avait quelques braves chevaux, dont des percherons. C’est vraiment sympa comme bête.
Ça me rappelle comment je me suis cassé les bras, sauf que c’était pas avec des percherons mais avec un shetland et un double poney. Qu’est-ce que c’est con un shetland n’empêche.
Pas loin du concert principal (totalement inintéressant), l’armée canadienne procédait à son recrutement pour la prochaine guerre américaine contre un pays terroriste quelconque (ben oui, parce qu’on peut pas passer son tour à chaque guerre non plus !)
En fait, initialement on était parti pour voir Farenheit 9/11, mais même en arrivant 15 minutes en avance (un exploit pour nous), la séance était blindée.