Lundi soir, après le départ d’amis, je faisais la vaisselle devant une fenêtre ouverte, pour la brise. Je trouvais que le fond de l’air (certes, par ailleurs lourd) avait une légère odeur de… soufre. Je me suis dit qu’il devait y avoir un incendie pas très loin.
Ensuite, je suis sortie dehors pour descendre notre bac de recyclage. J’ai constaté que Côte-des-Neiges était enveloppé d’un épais brouillard, qui avait dû tomber fort rapidement et qui s’est dissipé tout aussi vite. La chose est suffisamment rare pour que je m’en sois étonnée et que j’en aie fait part à Hoedic. Entre l’humidité et le smog, je supposais cependant la chose plausible.
C’est alors que, ce matin, en sortant de chez moi, je tombe sur La Presse, livrée pour des voisins, dans l’entrée de l’immeuble, qui m’apprend en une que ledit brouillard consistait en fait en un nuage de gaz toxique échappé d’une usine.
Délicieux, n’est-ce pas ?