Une petite journée tranquille marquée par la fatigue de la veille et les allergies qui me font bien souffrir les yeux.
Je ne suis pas allée au petit déjeûner auquel j’étais inscrite, à 7h30 ce matin : il me semblait scandaleusement tôt. Et puis tant qu’à faire l’école buissonière, j’ai aussi séché l’activité de 9h à 10h. Ce qui fait que j’étais relativement reposée en y allant à 10h.
L’atelier sur la consommation ne m’a pas apporté énormément. Je suis déjà une “bonne consommatrice”, je n’ai pas des tonnes de dettes, je ne paie pas toutes sortes de frais “cachés” sans m’en rendre compte (Bell Canada, frais bancaires et interac…), etc.
Celui sur l’analyse du discours médiatique était un peu soporifique et pas très enrichissant. Tous les participants étaient déjà des gens qui lisent beaucoup les médias et qui sont critiques par rapport à ce qu’ils voient. L’atelier consistait surtout à se conforter dans ce qu’on est déjà, sans apporter grand-chose de neuf et de concret.
J’ai ensuite assisté à une table-ronde sur l’environnement. Les intervenants venaient du BAPE, d’Eau-Secours et d’Équiterre. La salle était remplie de gens impliqués dans ce milieu ; même moi, je m’y connais bien maintenant, à force d’écouter Hoedic. On s’est surtout attardés aux sujets de l’eau et de l’énergie. On s’est posé plusieurs questions. L’eau relève-t-elle du domaine public ? Chose certaine, ce n’est pas une vraie marchandise, puisqu’elle est essentielle à la vie, qu’elle n’a pas de produit de substitution, de concurrence ni d’élasticité de la demande. Il s’agit d’un monopole naturel, comme l’air. On a parlé de planification intégrée et à long terme des ressources. De développement durable. Il y avait beaucoup de bonne volonté et d’espoir dans la salle.
Enfin, ce soir, nous sommes allés voir Jacques Attali en conférence. Le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, était assis dans la rangée derrière nous. Nous ne sommes pas allés lui serrer la main, d’ailleurs… La conférence de M. Attali était intéressante. Il a vraiment un regard lucide sur le monde et sur la mondialisation en particulier.
Voilà pour aujourd’hui, je vais me coucher, je suis crevée !