Ça y est, je suis déjà sur le retour des bancs de l’université, la vraie cette fois.
Cette année, les choses sérieuses se succèdent sans répis : cardio, pneumo, néphro, gastro, endocrino, multi-systèmes, soit des cours de 4, 5 ou 6 crédits. On commence donc avec la cardio, et on a déjà eu un cours bien rempli et complexe ce matin. Les APP commencent dès demain, et je ne sais pas encore à quel lointain hôpital on va m’envoyer tous les jeudis. Le premier intra sera le 10 septembre, et je vais passer mon week-end de la fête du travail à réviser. Bouhouhou…
Je ne me sens pas particulièrement fraîche et dispose après l’été que je viens de passer. En particulier, la longueur et la lourdeur de mes études me pèsent particulièrement en ce moment ; en d’autres termes, j’aurais envie que la fin approche plus vite que ça, et ce n’est malheureusement pas le cas. J’imagine que c’est normal, quand on arrive au milieu d’un relativement long programme, de ressentir cela. De même, l’idée de recommencer à apprendre par la méthode APP me décourage et me paraît une montagne. C’est tellement… “d’ouvrage” et peu optimal. En plus, l’idée de l’externat qui approche à grands pas, avec ses gros horaires (60 h par semaine), son absence de vacances, les gardes la nuit, l’étude le soir et le gros examen de médecine à la fin, m’angoisse de plus en plus. Il va être difficile de se préserver dans ces conditions. Plus de blog, plus de gardiennage, plus de projets personnels, plus de souplesse d’horaire (ben oui, les APP, ça a au moins cet avantage).
Dans un autre registre, je n’ai pas non plus encore décidé si je vais encore m’occuper des échanges internationaux d’externes.
Bon bon, je me plains, mais la glace est déjà cassée, l’intérêt devrait revenir rapidement et le rythme m’empêcher de trop penser à tout cela. Il paraît que le jeu en vaut la chandelle, n’est-ce pas ?