En avril dernier, la Société de Transports de Montréal (STM) a commencé la réfection d’un grand escalator, dans notre station de métro. Ils avaient inscrit sur leur affiche le mois de juin comme date de fin des travaux.
En juin, ils ont préféré changer leur affiche pour en mettre une qui mène plutôt au mois d’août.
Et comme, visiblement, les travaux ne sont toujours pas finis, voilà qu’ils ont collé par-dessus une nouvelle date nous menant en octobre.
C’est quoi le problème ? Je ne vois jamais d’ouvriers travailler sur ce fameux escalier roulant - ou si peu souvent. Je suis certaine qu’il pourrait se faire en quelques jours. Je veux bien croire qu’on habite un quartier pourri, mais quand même !
Et non contents d’être si lents, ils n’arrivent même pas à respecter l’échéancier de paresseux qu’ils se sont fixé au départ. Vraiment impressionnant !
En attendant, j’aide des mamans à descendre leurs poussettes dans l’escalier fixe, et je grommelle parce que tout de même, pour bien des gens, c’est pas pratique ! Avec le déluge de jeudi dernier (les restes de Frances qui nous sont tombés sur la tête), j’ai vu une personne âgée avec une canne, frêle et chancelante, tomber et glisser sur plusieurs marches dans cet escalier. Ce qui ne serait pas arrivé dans l’escalator.
C’est pas des vite-vite, les syndiqués de la STM, en tout cas…!