Hier soir, délaissant notre trop prenant travail, nous avons décidé de nous rendre au Jardin botanique pour profiter de l’exposition La magie des lanternes qui se tient dans le Jardin de Chine.
Nous avons eu quelque peu peur voyant le métro rempli à raz bord et se décharger à la même station que nous. Tout ce monde allait-il se rendre aux lanternes ? Pire, il s’agissait en grande partie de djeunz bruyants et habillés vulgairement. Heureusement on s’est vite rendu compte qu’ils prenaient le chemin du Stade olympique où se déroulait un événement de motocross à la con (ce qui expliquait aussi la vulgarité ambiante). Ceci dit, je préfère les savoir à s’abrutir devant des motards se mutilant les uns après les autres qu’à nous faire chier pendant toute la soirée. Malgré tout, alors que nous étions sur le retour, un de ces dégénérés profonds a failli nous écraser en sortant comme un malade d’un stationnement souterrain avec sa Mustang vrombissante.
Il n’en reste pas moins que le jardin botanique était également bien rempli mais l’ambiance était nettement plus calme. Le froid commence aussi à se faire sentir et un simple pull n’était pas toujours suffisant.
Personnellement j’ai préféré les lanternes de 2002, ça me semblait plus sobre, plus recherché. Nous avions également eu la “chance” d’y aller vers la fin alors qu’il faisait encore plus froid et alors que l’eau avait gelé (Une chance pour moi car je trouvais ça très beau, mais la frileuse Ebb avait nettement moins apprécié… ce qui explique que nous nous y soyons rendu aussi tôt cette année), c’était magnifique.
Je regrette aussi que ça fasse un peu trop superficiel. On retrouve notamment un grand nombre de projecteurs qui dénature la douce lumière des lanternes… ne pourraient-elles pas tout éclairer ?
Il n’en reste pas moins que c’est une visite agréable, qui détend après une journée assez lourde en travail, ceci donne l’occasion de s’émerveiller encore et encore (bien que nous commencions à bien connaître ce jardin).
Quelques autres photos (cliquer dessus pour agrandir) :