Rah, j’ai plus le temps de rien en ce moment, je me sens complètement dépassé par les événements. En plus des cours et des nombreuses lectures, on arrive dans la période des intras et des projets à rendre.
En plus de tout ça, j’ai commencé un “petit” boulot pour un prof de Poly. Dans le cadre d’une recherche de doctorat, je dois aller interviewer des cadres haut-placés (directeurs de département voire vice-présidents) et leur faire passer un long questionnaire. C’est intéressant car on y apprend beaucoup de chose sur le fonctionnement des l’entreprises, ça permet de réseauter (bon, j’ai pas trop le temps pour taper la discut’ non plus) et en plus c’est pas mal payé pour une jobine étudiante.
Tout ça pour en venir a sujet de ce post : les valeurs féminines. Aujourd’hui j’ai eu le plaisir d’interviewer une femme, la première sur mes 5 entrevues jusqu’ici. Déjà elle prenaient son temps. Ensuite, bien qu’étant haut-placée, elle n’en demeurait pas moins courtoise et se pliait volontier au très long et fastidieux questionnaire. À coté de ça, les gars faisaient souvent preuve d’impatience et soufflaient en voyant l’épaisseur du questionnaire.
Bah, c’est pas énorme comme différence. C’est juste que ça m’a fait repensé à un sentiment que j’ai depuis longtemps : les valeurs féminines sont plus… hmmmm… humaines. Et, chose bien dommage, les valeurs féminines semblent, à mes yeux, s’effacer. En devenant l’égal des hommes, les femmes endossent bien souvent les valeurs masculines : compétitivité, concurrence voire agressivité. J’avais été choqué de voir dans Bowling for Columbine une femme avec une arme à feu à la main dire qu’elle protégeait sa famille.
Peut-être est-ce une fausse impression, mais j’ai l’impression que pour beaucoup de femme, être reconnue, dans le milieu professionnel notamment, s’est traduit par une perte de valeur. Non pas que je critique l’égalité des sexes ou l’arrivée des femmes dans le milieu professionnel, puisque pour moi ça ne fait nul doute que les femmes y ont autant leur place que les hommes. Je dirais même que souvent, quand je travaille avec des femmes, je trouve qu’elles ont plus leur place car plus… plus quelque chose qui fait qu’on travaille mieux. Et ça je l’ai senti au lycée, quand je bossais chez A. en France, en ce moment dans mes travaux de groupe à Poly et aujourd’hui lors de cette entrevue.
J’ai un peu le cerveau qui tourne au ralentit en ce moment, mais mon point se résume à : la vie serait peut-être mieux si l’humanité adoptait plus largement les valeurs féminines. Malheureusement, ce n’est pas l’impression que j’ai quand je vois le milieu professionnel (qui guide quand même une large partie de nos vies et modes de pensée).