Bien que n’ayant pas de syndrome grippal (en général je ne me fais pas vacciner parce que justement le virus anti-grippal est réputé mettre K.O pendant quelques jours), j’ai un petit coup de mou.
Parmi les raisons, on trouve notamment un examen dont j’ai eu le résultat aujourd’hui et je me trouve légèrement en-dessous de la moyenne. À la limite c’est pas la note absolue qui me traumatise, il m’est arrivé plusieurs fois d’avoir la plus basse note de promotion quand j’étais en école d’ingé.
Non, ce qui me gêne là, c’est que je participe aux cours, je comprends bien, et même mieux que beaucoup de monde… un certain nombre d’étudiants en étant généralement rendu à poser des questions vraiment stupides. Pourtant, du point de vue académique ben je me retrouve surement derrière ces gens-là, c’est assez triste.
Qu’est-ce qui ne va pas ? Je ne suis pas assez bon ? Je crois comprendre alors qu’en fait non ? Une chose est certaine, je suis victime, comme souvent, d’un syndrome de décrochage progressif. Je commence chaque cours sur ultra-motivé et tout et tout puis, bien que continuant à suivre et à faire mes devoirs, mon attention décroche petit à petit.
Là je vois les examens et projets s’empiler avec assez souvent des équipes peu motivées et le temps qui vient à manquer. Quoi de plus désespérant que voir des étudiants trainer la patte pour les projets au point de n’en faire que très peu mais par ailleurs s’en sortir avec une bonne note aux examens. Ils jouent gagnant sur tous les tableaux.
Moi, les révisions avant examen, c’est pas mon truc. Je me console en me disant que le travail c’est pas du bachotage mais une compréhension rapide des problèmes et la capacité à les résoudre et je pense, j’espère, ne pas trop mal me démerder de ce point de vue.
Reste ma tendance à me désintéresser très rapidement de tout ce à quoi je touche, cours ou travail en entreprise. Bien que ce que je fais en cours m’intéresse, ça ne m’incite pas à bosser mes exams, ni me donne envie de trouver un emploi…