Faisant figure de véritable fan(atique), j’ai bravé la pluie et le sale temps de mercredi dernier pour aller m’acheter le plus récent CD des Cowboys fringants. Totalement incapable d’attendre le prétexte d’un événement comme Noël ou mon anniversaire pour l’écouter.
(Que ceux qui ne connaissent pas le groupe s’abstiennent de commentaires… Certes, leur nom semble ridicule, mais…!)
Ouf, quel CD ! C’est vraiment magnifique, j’ai du mal à m’en arracher pour continuer les activités normales de ma vie quotidienne !
Le chanteur, Karl Tremblay, a vraiment travaillé sa voix, on voit une nette différence avec les albums précédents.
À part ça, l’album est certainement moins léger, plus mélancolique ou pessimiste, je ne sais pas, qu’avant. Les thèmes sont encore plus revendicateurs. Il y a plus de jurons.
L’ajout des cuivres rend certaines pièces tout de même très festives. Il y a maintenant une parenté indiscutable avec ce que fait Polémil Bazar, que je découvrais aussi récemment.
J’apprécie toujours autant la violoniste du groupe, Marie-Annick Lépine (La fille d’un prof de chimie-maths qui a enseigné à ma mère et à mon frère. La mère de Jérôme Dupras était aussi amie avec la mienne quand elles étaient jeunes. Et le père de Jean-François Pauzé a été le prof de français de mon cousin. C’est pas grand, l’Assomption !). J’aurais bien envie de la revoir encore sautiller sur scène avec son instrument. Étant donné que leurs billets sont sûrement les moins chers sur le marché (voilà bien un groupe qui assume ses idées jusqu’au bout), ce sera sûrement réalisable !
Le Québec recèle vraiment de très bons groupes de musique qui valent drôlement le détour. Si vous hésitiez à mettre la main sur ce CD, n’hésitez plus !