Déveine et assurances

par Dre Papillon

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Grâce au temps qu’il a fait dernièrement (mais bon, faut pas exagérer, à Montréal, ce fut un peu de verglas suivi quelques jours plus tard d’une simple tempête de neige…), un amas de neige/glace est tombé sur le toit de la voiture de ma mère, enfonçant gaiement le toit. La voiture était garée à sa place de stationnement, i.e. le long du mur de son immeuble. Vraisemblablement, l’amas s’est détaché du toit, 3 étages plus haut. Le lendemain, comme les chutes du haut de l’immeuble se poursuivaient, une de ses vitres a également été brisée.

Elle a appelé son proprio, qui lui a dit ne pas vouloir la changer de place de stationnement, parce qu’il n’en a pas d’autre à lui offrir et parce que sa prise électrique (pour brancher le moteur par grands froids) se trouve là. Il ne sait pas non plus si sa compagnie d’assurances va accepter de payer pour les dommages à la voiture. Il lui a dit d’éloigner sa voiture du mur, ce qui augmente les chances que les autres voitures des locataires l’accrochent en passant… Super ! Et puis de toute façon, il lui a dit que ce n’était “jamais arrivé”, alors hein, ça c’est un argument-massue.

C’est bien sympa cette affaire, mais ça me semble plutôt dangereux ! Ces blocs de glace, sur la tête d’un être humain, ça pourrait bien être mutilant voire mortel ! Alors ses raisons à la con, on s’en fout, c’est dangereux !

Je suppose que, comme d’habitude, ma mère va devoir faire passer ça sur son assurance-automobile. Même si ce n’est pas de sa faute, c’est encore elle qui va se prendre le malus et voir sa prime remonter au ciel pendant 5 ans. Parce que ça se paye difficilement de sa poche sans dire un mot : ma mère n’a même pas de quoi avancer la somme (4000 $) pour faire changer le toit. Et puis, que faire si ça arrive encore plusieurs fois, à chaque chute de neige par exemple, parce que le proprio refuse de changer sa place ? Elle va finir par ne plus être assurable, en plus de se ruiner en assurances !

C’est très difficile de savoir quoi faire et comment réagir. Pourtant, elle est dans son bon droit - plus que ça, c’est même elle la victime. Ses biens se font abîmer à cause de l’endroit où elle vit et il y a un risque que ça arrive encore et encore, voire que ça blesse quelqu’un. Je sens que, malgré tout, elle va se faire avoir dans l’affaire et ne sera pas dédommagée réellement…

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