Hier, à Mer et Monde, nous avons commencé par la base de tout et nous avons différencié certains termes que l’on entend souvent : coopération VS développement international(e), aide humanitaire…
En gros, la coopération internationale a une visée d’abord coopérative, donc dans les deux sens. À long terme aussi, plutôt en-dehors d’un contexte de crise. Et surtout, selon les besoins locaux.
Le développement international n’est pas très différent. Il est peut-être un peu plus économique, un peu plus orienté “constructions” aussi.
L’aide humanitaire, c’est ce qu’on fait en Asie. Il s’agit de répondre à l’urgence, pas d’assurer la durabilité de l’action. Ça n’en fait pas un programme moins important, c’est juste différent.
Nous allons donc nous initier à la coopération internationale. “Initiation” au sens où notre action sera d’une relative courte durée et nous apportera beaucoup, peut-être même plus que l’inverse.
Qu’est-ce qui fait le bon projet de coopération internationale ? C’est celui qui est caractérisé par une ouverture et un partage des deux côtés, orienté vers la transmission des connaissances et la perrénité, la maintenance et la planification. C’est celui qui n’impose pas de modèle de développement, qui favorise l’auto-suffisance et l’autonomie.
Ces petites distinctions aident à mettre les idées en place.
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Je ne suis pas trop dépaysée dans notre groupe de formation en tout cas. Nous sommes 9, cela n’est pas sans rappeler la sympathique structure des APP. Il y a de tout parmi nous, des cégépiennes aux travailleurs avérés, de toutes sortes de domaines et d’intérêts. Un couple, 2 amies. C’est intéressant de confronter toutes nos visions dans un seul et même but, celui de grandir ensemble, de mieux nous connaître, de découvrir ce pays où nous allons, et d’orienter notre vision du stage dans un but réel de coopération internationale.