Je viens de vivre une fin de semaine assez intense avec mon groupe de Mer et Monde.
Un peu de connaissance de soi (Si j’étais un personnage/un instrument de musique/un paysage, je serais…), quelques vidéos de là-bas, des réflexions sur le développement international et le développement durable, sur la mondialisation (l’OMC, le FMI avec ses plans d’ajustement structurels…), un peu d’histoire du Sénégal.
Les rôles et responsabilités d’un coopérant avant, pendant et après son stage, (enfin) toutes les réponses à toutes nos questions d’ordre pratique, des jeux de rôle sur des situations délicates (que faire quand une dame te met dans les bras sont bébé en te disant de l’amener avec toi, qu’il sera mieux dans ton pays ? comment répondre aux demandes en mariage quotidiennes ? etc.).
Je réalise de plus en plus les conditions rudimentaires dans lesquelles je vais me trouver. Peut-être de l’eau courante, peut-être pas. Des toilettes turques sans papier de toilette. Pas de poubelles donc ne pas chercher à jeter des choses. Pour se laver, un sceau d’eau. Des maisons construites avec une cour intérieure (ouverte au ciel) qui constitue la pièce principale de vie (cuisine, etc.).
On a aussi élaboré nos objectifs personnels sur les plans du savoir, du savoir-faire et du savoir-être.
Pour souper, nous avons eu droit à un vrai repas sénégalais, consommé à la sénégalaise. C’était un plat à base de manioc (une sorte de racine), de patates douces et de carottes, avec du riz et une sauce aux arachides. Nous l’avons mangé par terre, tous dans un même grand plat, avec la main droite, et sans boire. Voilà qui démystifie beaucoup de choses ! Mais on ne peut pas vraiment dire que c’était délicieux, j’ai eu des petites nausées toute la soirée après. Je dois avouer que le fait de se salir les mains jusqu’aux coudes (enfin presque ;) ne contribue vraiment pas à la palatabilité des aliments…
Côté pratique, je pense que je vais m’acheter des grandes jupes et que ça constituera le vêtement le plus approprié, car il faut éviter de montrer ses jambes sans mourir de chaleur. Je vais aussi essayer de trouver des foulards de tête comme j’aime bien pour me protéger du soleil. Des boutiques à me conseiller ? Des friperies et petites boutiques sur St-Denis peut-être ?
Pensez-vous que mon tout nouvel appareil-photos numérique (que je n’ai pas encore eu le temps d’essayer !) soit proscrit dans un pays aussi sablonneux, sec et venteux ?