Travailler pendant une longue période d’affilée quand on en a perdu l’habitude, c’est difficile ! Surtout au début d’un nouveau travail, comme c’est le cas aujourd’hui, où il faut se plonger dans un nouvel univers et qu’il y a ce petit flottement du “quoi faire”, “est-ce que ce que je fais est bien”.
J’ai du mal à croire que j’ai codé en C++ pendant des mois, ça me semble tellement lointain ! Heureusement que j’ai pas trop grand chose à faire (ce sera déjà assez poussif comme ça) sinon ce serait vraiment difficile.
Je persiste à croire que le travail à la maison n’est pas très intéressant. D’abord ce n’est pas un environnement de travail (même si j’ai tout fait pour limiter les distractions). Je comprends qu’à ce titre certains préfèrent les cafés, ça change d’air. Le fait d’avoir des collègues me semble également un stimulant utile. Bien entendu il faut mettre ceci en balance avec les avantages : j’économise 1h30 de trajet par jour en ne me rendant pas dans le centre-ville et j’ai une flexibilité de travail supérieure.
L’idéal serait surement un bureau équipé, sympa et proche, peut-être avec d’autres personnes pour répartir les frais. Mais ça couterait de l’argent du coup :p
Pour revenir sur le métro, qui est décidément un sujet dont je parle beaucoup, Long dans un de ses commentaires pointait sur un rapport qu’il a co-rédigé. Et je suis d’accord avec lui que les architectes du métro, notamment pour les premières stations, ont fait un effort créatif. C’est bien ça qui me permet quelque part de trouver du plaisir à y prendre des photos.
Toutefois, je ne peux être d’accord sur tout. Par exemple, le métro de Montréal se veut clair. Admettons pour les stations qui ont de grandes baies vitrées sur l’extérieur, mais pour les autres, je les trouves pas mal sombres : ce sont souvent des néons verdatres pas assez nombreux dans les stations(Il ne faut pas se fier aux photos que je prends : avec des temps que pause que j’utilise, même une nuit sans lune semblerait claire). Les rames sont, elles, flanquées de lumières recouvertes de plexiglass blancs que le temps n’a pas rendu plus clair ! Par ailleurs, si le design initial des stations pouvait sembler réussi à l’époque, le changement des modes et surtout le vieillissement avec un entretien minimum ont rendu nombre des oeuvres du métro au mieux invisibles au pire laides (pas toutes, pour sur certaines c’est très net).
Je suis 100% d’accord sur ce qu’écrit Long et ses collègues, reflètant la pensée initiale des concepteurs du métro, qu’il faut un lieu attractif, esthétique, pour attirer l’achalandage. Pour moi, le métro de Montréal ne rentre plus dans ces critères : impossibilité de payer sa carte mensuelle avec autre chose que du cash (bienvenue au Moyen-Age), des affiches publicitaires vieilles de plusieurs mois, de nombreux luminaires ne fonctionnant pas, des travaux simples comme la réparation d’un escalator qui passe d’un délai de 2 mois à presque un an, tous des éléments qui donnent l’impression que les souterrains montréalais tournent au ralentis.
Je n’irai pas dire que c’est le plus pire métro du monde. Le métro parisien est pire sur certains aspects (amis des odeurs de pisse, bienvenue), mais les rénovations de fond en comble y sont plus fréquentes et les rames sont parfois changées. Pour diverses raisons, dont le fait que les tunnels sont creusés dans le roc, les galeries montréalaises nécessitent un entretien limité par rapport à d’autres villes, ce devrait être une raison pour investir dans le développement et l’amélioration des infrastructures !