Cette semaine, je suis en relâche, comme beaucoup d’autres, et j’en ai profité pour aller passer quelques jours avec mon frère et ma maman.
Nous en avons profité pour voir plusieurs films.
Le premier, The Million Dollar Baby, m’avait été tellement vanté que j’en suis ressortie un peu déçue. C’était tout de même un bon film, avec des acteurs vraiment intenses, et une histoire touchante de volonté, d’effort et de sensibilité. Beaucoup plus qu’un film de boxe, comme on peut le penser au début…
Le second est un film québécois, Elles étaient cinq. Je me souviens, quand j’avais vu la bande-annonce de ce film il y a quelque temps, avoir pensé que notre cinéma s’améliore drôlement et qu’on commence à avoir des films qui ressemblent vraiment à quelque chose de bien. Mon préjugé était assez bon, le film était troublant, bien monté, bien joué, l’image magnifique. Peut-être quelques choix un peu trop “parfaits” dans les décors et les personnages, mais rien de trop grave.
Enfin, et j’en reviens juste, je suis aussi allée voir Hotel Rwanda. C’est difficile de ne pas revenir de là complètement bouleversé. On y est totalement replongé dans l’Histoire, celle-là même que l’on a refusé de voir pendant qu’elle se produisait sous notre regard vide et éteint. Dans toute son horreur la plus crue - à en douter de la nature humaine. On a honte de notre abstentionnisme. On est pourtant mis en présence d’un personnage fascinant de bonté et d’humanité. “Plus jamais cela”, qu’ils disent ? Ah oui ? Et on se demande toujours ce qui se passe au Darfour. L’indifférence crasse. Il faudrait vraiment que je me procure le bouquin du Général Roméo Dallaire, J’ai serré la main du diable.