Depuis l’annonce-surprise du mariage (de mon point de vue du moins ;)), nous avons fait quelques démarches pour trouver où le faire, comment le faire, etc.
Le projet initial : la Guadeloupe, un territoire français, mais dans les Caraïbes, donc pas de jaloux du côté de nos familles respectives. Et le tout dans la plus grande intimité (on n’est pas de grands fêteux ;)). Et puis c’est une île qui a l’air intéressante, magnifique, et dont nous avons entendu parler depuis longtemps…
Le problème : pour se marier dans une commune française, il faut y vivre un mois complet avant la date prévue de la cérémonie, c’est la loi. Or, nous ne disposons ni l’un ni l’autre d’un mois de vacances, loin de là ! À vrai dire, nous avons même un peu de mal à trouver le moment adéquat où partir et nous risquons de finir par opter pour la période avoisinnant Noël, même si ce n’est généralement pas une bonne idée d’un point de vue monétaire et touristique. Et administratif aussi…
La solution : nous avons envoyé des demandes de dérogation dans différentes mairies de Guadeloupe, un peu au hasard. Miracle, nous avons reçu cette semaine une acceptation de l’officier d’État civil de Terre-de-Bas, situé sur l’archipel des Saintes, réputé très joli.
Nous avons encore plein d’interrogations, bien sûr. Est-il possible de se marier aux alentours de Noël ? Sur semaine éventuellement ? Et puis, Terre-de-Bas n’offre que très peu voire pas de services du genre hébergement, resto, coiffure, etc. Est-il possible de résider à Terre-de-Haut et de faire le trajet pour Terre-de-Bas pour la cérémonie seulement ? Ça semblerait la solution la plus simple.
Évidemment, un mariage en France, pays du fonctionnariat et des démarches compliquées, ne manquera pas de nécessiter toutes sortes de certificats notariés, comme un certificat de célibat et de coutume, ou encore le fameux certificat prénuptial !
Ce dernier consiste en fait en une visite médicale complète auprès d’un médecin accrédité. D’un point de vue de santé publique, ce n’est pas con, ça permet d’accrocher les jeunes femmes en âge de procréer qui ne vont pas forcément souvent chez le médecin. Mais concrètement, avec la perte de vitesse du mariage, ça ressemble plutôt à un archaïsme légal…
Parallèlement à tout ceci, j’ai commencé à regarder les robes de mariées et à en essayer quelques-unes. Je ne pensais pas me laisser prendre au jeu, mais j’aime bien ça ! Je découvre les couturiers, les styles, les tissus. Il y a de si jolies choses, et il y en a tellement !
Je suis même allée me promener sur la Plaza St-Hubert, le haut-lieu du mariage à Montréal (mais si je n’aime pas trop l’aspect de ses magasins vieillots et décrépits), pour quelques essayages. Difficile de savoir ce que je veux !