Après quelques téléphones en Guadeloupe, il s’avère que notre mariage aura lieu le 28 janvier prochain, à la mairie de la commune de Terre-de-Bas. Nous devrions être en mesure de réserver les billets d’avion bientôt.
J’ai commencé à sonder le terrain pour différents services (fleurs, coiffure, transport, gîtes…). Il s’avère que tout sera un peu folklorique à organiser et coordonner (mais faisable !), étant donné que Terre-de-Bas est un petit village avec peu de services sur place. Le seul hôtel de la place a été détruit par le tremblement de terre de novembre dernier et il faudra donc loger tout le monde dans différents gîtes et chambres chez l’habitant. Il y a seulement deux restos, proposant de la cuisine créole, entre lesquels j’hésite encore. On ne peut pas se déplacer en voiture sur l’île (et avec la robe, à pied ou en scooter non plus !) ; il faudra donc réserver les services d’un chauffeur de minibus pour touristes. Tous les autres services devront se trouver soit à Terre-de-Haut, à 10 minutes en navette saintoise, comme la coiffure et peut-être le maquillage et le photographe, soit à Trois-Rivières, en Basse-Terre (à 1h30 de navette), pour les fleurs.
Bref, ce sera tout un tour de passe-passe organisationnel ! Surtout qu’il faut également penser aux démarches plus traditionnelles du type faire-parts et cadeaux, et celles plus administratives, du type contrat notarié, certificats prénuptial, de coutume et de célibat. Et sans oublier bien sûr de prévoir des séjours confortables et enchanteurs pour nos mères respectives, et le reste de notre voyage à nous aussi… Avec certains projets qui sortent de l’ordinaire d’ailleurs ;)
En tout cas, tout ceci promet d’être bien plaisant, et je suis contente des échanges que j’ai eus avec les habitants de “l’île aux belles eaux”, qui m’ont semblé très chaleureux, accueillants et aimables ! Ce sera un mariage guadeloupéen à saveur définitivement locale.
Heureusement, ma robe est déjà commandée et les essayages pourront commencer à l’automne. Il me reste à trouver un collier pour lequel j’aurais un coup de coeur. Et le plus désagréable, à mon sens : les chaussures ! Il existe des millions de chaussures de mariage, mais aucun modèle ne passe mon approbation pour le moment ; elles sont toujours soit trop pointues, soit avec trop haut de talon, soit pas jolies, tout simplement. Là encore, je repousse le problème à mon retour de l’été…
Mais je pense que je pourrai partir le coeur léger et rassuré au sujet de ce beau et grand projet, en laissant éventuellement à Hoedic le soin de faire avancer certains préparatifs pendant mon absence.