De retour à Paris avec mon gros sac pour le Sénégal, histoire de le poser pour être moins découragée la semaine suivante. Verdict : ce sac est beaucoup trop lourd et il va encore falloir l’alléger !
Puis petite soirée avec le même couple d’amis que le vendredi soir précédent. La complicité et le plaisir d’être ensemble des étés 1999-2000 revient. Nous marchons un peu dans leur quartier qui n’est pas peu agréable : le Sentier, la rue Montorgueil… Je ne connaissais pas vraiment et je suis tombée sous le charme. Délicieux repas dans une crêperie ; les crêpes vont finir par devenir mon classique de passage en France !
Le lendemain, nous prenons notre courage à deux mains, direction le château de Versailles, la fameuse attraction de la région parisienne qui manquait toujours à mon carnet de visites. De l’extérieur, ce n’est pas du tout le plus charmant des châteaux en France, carré, plein d’échafaudages (ah bon, au temps des rois les échafauds n’y étaient pas ?). Mais l’intérieur est bien sûr impressionnant, immense, richement décoré dans le plus minutieux détail, les moulures, les peintures, les tentures… De belles œuvres d’art partout, peintures et statues. Voilà mon désir de voir des jolies choses classiques amplement assouvi ! En réalité, j’ai préféré la partie « jardins » à la partie « château », pour le plaisir d’être dehors par ce temps chaudement magnifique, et aussi parce qu’on y trouve moins de monde. Et des jardins français, ça vaut tout de même le détour tellement c’est parfaitement entretenu ! Seule ombre au tableau, vraiment, les fontaines qui ne fonctionnaient pas tout le temps, mais seulement pendant le « spectacle » sur fond musical classique (dans des haut-parleurs…). Une façon de faire payer davantage les gens sur un concept un peu excessif et arnaqueur… Car le coup d’œil sur jardin sans fontaine était tout de même bien décevant, et on ne peut pas dire que les fontaines aient fonctionné assez longtemps à mon goût, puisqu’elles représentent à mon sens clou de la visite !
En soirée, tagliatelles carbonara maison cuisinées par le maître de maison, on sent la maîtrise, c’était délicieux. Nous avions invité une amie de ma classe de Terminale qu’il m’a fait grand plaisir de revoir ! Nous en avons profité pour parler de plusieurs aspects de la médecine en France et ailleurs, et en particulier à Paris. J’ai été surprise de constater la cohue dont il s’agit à Paris, au point de ne plus comprendre de quoi se plaignent les immigrants français au Québec, au moins les Parisiens d’origine… Car ça ne semble pas vraiment pire au Québec que chez eux, bien que sur des aspects différent !
Dimanche, nos pieds meurtris refusent de nous porter plus loin qu’au parc André Citroën, où nous découvrons avec émerveillement le jeux d’eau, les enfants en maillot partout… Une vraie ambiance de plage en pleine ville ! Et les jardins sont magnifiques, de la lavande, des lys, des bambous et des tas d’autres trucs agencés avec goût. Beaucoup de soleil sur nos têtes, nous nous tenons à l’ombre et partageons l’après-midi avec mon autre amie de terminale. La boucle est bouclée, je vais avoir réussi un tour de maître en réussissant à revoir tous mes amis ! Heureusement que je ne comptais pas sur mon petit passage en août avant de rentrer à Montréal, car pour le coup, ils seront tous en vadrouille et il n’y aura presque plus personne !