Plusieurs l’auront peut-être remarqué, une vilaine bannière à vocation politique a fait son apparition bien en évidence sur ce site.
C’est parce que, vous savez, les élections municipales à Montréal approchent ; c’est surtout que j’ai découvert avec plaisir un parti politique qui a du sens, Projet Montréal, dont je suis membre. Amis Montréalais, je vous invite à lire cet article et, pourquoi pas, à faire entendre ce choix le jour du vote.
En allant récemment à la réunion d’investiture des candidats de Projet Montréal, mon premier vrai contact avec d’autres membres, j’ai été surpris, positivement surpris. Pourquoi ? Parce que ce n’était pas des illuminés, pas des écolos farfelus ou des communistes révolutionnaires. C’étaient des gens normaux représentants intelligemment la vision de ce parti à savoir rendre la ville à ses citoyens, rendre la vie agréable dans un environnement plus sain.
Personne ne se le cache, c’est l’actuel Maire, Gérald Tremblay qui sera réélu (Jardinier Ier n’ayant aucune chance); ça n’en enlève pas moins l’intérêt de l’élection. Pour Projet Montréal, l’objectif est de placer quelques conseillers municipaux, et pourquoi pas, un maire d’arrondissement. Le but est de commencer à montrer de l’intérieur ce qui cloche à la Ville de Montréal, le but est également de montrer que les idées défendues par Projet Montréal tiennent la route.
Mais que sont ces idées ? L’idée phare est la restructuration des transports en commun sur l’île de Montréal pour assurer une desserte beaucoup plus efficace ; le tout en mettant en place un système de “nouveau” tramway comme on en trouve en Europe.
Toutefois, ce n’est pas tout : le parti travaille aussi de nombreux autres points intéressants. Parmi ceux-ci, je retiens surtout la réforme souhaitée de la démocratie locale. À l’heure actuelle, Montréal est dirigée par un comité executif constitué par le maire (donc pas d’opposition) qui se réuni à huit clos et attribue une partie importante des contrats sans rendre de compte à personne, un cas unique au Canada (dans les autres villes, ce sont les conseils municipaux qui doivent décider, le tout publiquement). C’est indiscutablement un environnement privilégié pour les attributions de contrats douteuses. Par ailleurs ce manque de transparence se poursuit jusqu’à la réalisation des contrats et se traduit par des dépassements indus payés par les citoyens. Le but de Projet Montréal est d’essayer de renverser cette tendance en rendant les décisions ouvertes et en faisant entrer une part de démocratie participative pour les questions locales (arrondissements et districts).
La question des développements sociaux est également importante. L’administration actuelle a décidé de pénaliser les personnes marginalisées (des amendes qu’ils leur donnent !) le but étant surement de faire comme nombre d’autres métropoles c’est-à-dire de pousser ces personnes hors de la ville… ce qui n’est bien entendu pas une solution. Le but est également de faire que la valeur des habitations augmente (pour des raisons de taxes notamment). Ainsi de moins en moins de logements sociaux sont construits, ces derniers étant de loin ceux qui manquent le plus sur l’île de Montréal. Est-ce vraiment le développement que l’on souhaite pour notre ville ? Personnellement non.
Bref, si la question des transports en commun semble centrale chez Projet Montréal, nombres d’autres initiatives méritent également une attention particulière. Le but, à mes yeux, est réellement de remettre le citoyen au centre des intérêts de la ville et pas seulement les investisseurs et les promoteurs comme c’est le cas actuellement. Les enjeux pour le maire étant relativement limités, autant placer son vote sur une alternative qui mérite de faire ses preuves.